Nouvelle - Costa Rica

Sud de la Colombie - par monTdM le 12/08/2017
Centre de la Colombie - par monTdM le 08/08/2017
Nord de la Colombie - par monTdM le 03/09/2016
Passage du Panama vers la Colombie - par monTdM le 16/06/2016
Panama - par monTdM le 10/05/2016

Costa Rica - par monTdM le 21/04/2016
Itinéraire Cliquez pour mieux voir l'itinéraire du 07 au 31/01/2016 correspondant à cette nouvelle

Après ma recherche infructueuse d'un garagiste pouvant intervenir sur mon amortisseur (voir nouvelle précédente), je décide de quitter Granada en direction du Costa Rica. Je scrute les bords de la route en quête d'un éventuel garage mais rien de convaincant alors j'arrive finalement à la frontière.

La sortie du Nicaragua dure le temps habituel : 15 minutes pour obtenir un visa de sortie et annuler l'autorisation temporaire d'importation du véhicule. Lorsque j'arrive, plusieurs jeunes se précipitent pour m'aider dans les démarches de sortie. Je laisse faire un d'entre eux même si je ne pense pas en avoir besoin. Je traverse une première guérite où un homme ne tique pas en voyant le correctif sur mon permis d'importation temporaire (voir nouvelle précédente). Il rajoute à la main la date du jour et signe. Mais il se trompe et il écrit 2015 au lieu de 2016 (on est le 7 janvier et l'erreur est classique), je lui signale et il corrige tout de suite avec un gros gribouillis. Il me laisse entrer dans la zone administrative où je commence les formalités de sortie. Je donne le papier d'importation à un homme mais il fait des histoires : je ne sais pas si c'est le correctif ou le gribouillis qui le chagrine, je reste dans mon coin sans réagir à ses propos car ce que je comprends c'est qu'il veut sûrement un dessous de table alors que tout est en règle. Mon guide discute avec lui et prend ma défense, finalement devant mon air "cause toujours tu m'intéresses" l'homme met son tampon et me rend le papier. Il me reste un peu de monnaie, un peu trop à mon goût (l'équivalent d'un peu plus de 2 $) mais je laisse le tout à mon guide pour sa plaidoirie, je n'ai pas envie de discuter et de trouver une échoppe pour dépenser le reste : il repart avec un large sourire.

L'entrée au Costa Rica est beaucoup plus longue. Contrairement aux autres pays, il n'y a ici personne pour vous guider et je ne sais pas où aller. Je gare la voiture, traverse à pied une barrière sans entraîner de réaction, arrive près de policiers ou douaniers qui discutent et je me renseigne, l'un parle anglais et me dit que je peux passer directement en voiture jusqu'à un bâtiment plus loin. Je retourne sur le parking, il y a maintenant une longue file de camions qui attend pour passer dans une sorte de laverie automatique pour désinfecter les véhicules mais l'un d'entre eux me laisse gentiment passer. En traversant la laverie je reçois l'extrême onction alors que je n'ai rempli aucun formulaire et rien payé : je ne pensais pas que j'y aurai droit mais par précaution j'avais heureusement fermé mes fenêtres.

Je me gare devant un autre bâtiment derrière un véhicule ce qui entraîne des cris de quelqu'un mais je reste là, je ne gêne pas. Pour le visa c'est assez rapide bien qu'un car vient d'arriver en déversant une multitude de touristes : je dois remplir un formulaire mais l'un d'entre eux me laisse reprendre ma place avec le papier que je viens de compléter en me mettant sur le côté pour ne pas gêner la file. Je déplace la voiture jusqu'au bureau des douanes. Mais on m'explique qu'ils ont besoin de documents et que ce n'est pas ici, je dois retourner devant le bâtiment des visas où en face il y a une minuscule guérite. C'est l'homme dans cette baraque qui avait râlé la première fois, je comprends cette fois-ci qu'il ne veut pas que je stationne là et je me mets plus loin. Je dois remplir un autre formulaire, il y a plusieurs zones que je ne sais pas remplir car je ne comprends pas mais quand je le rends l'homme ne contrôle rien, il fait du tri dans les documents remis puis me dit que je dois faire des copies de certaines pièces : j'ai tout ce qu'il veut sauf pour le visa d'entrée et le formulaire rempli évidemment. Une femme est juste à côté avec une photocopieuse, elle me demande un prix prohibitif, je râle et elle baisse un peu mais cela reste cher. A la guérite ils me valident l'ensemble en signant et tamponnant et je peux retourner au bureau des douanes.

Là il y a un problème, ils n'acceptent pas l'assurance du Guatemala : j'ai beau leur montrer sur mon papier qu'elle est valable aussi au Costa Rica, ils la refusent et veulent absolument que je prenne une assurance du pays. Ce n'est pas trop cher mais je dois prendre pour trois mois car mon visa est de cette durée (alors que je n'avais demandé qu'un mois). Je comprendrai plus tard leur insistance, les taxes sur l'assurance sont excessivement élevées et l'État costaricain ne veut pas s'asseoir dessus. Je dois en faire une copie, il y a une photocopieuse juste à côté et ici le prix est correct (j'ai payé 6 fois trop cher la première fois mais je n'y retourne pas pour me faire rembourser, c'est trop loin et les montants restent minimes). Enfin mon dossier est complet et j'obtiens le permis d'importation temporaire, tout cela sans aucun contrôle de la voiture et de mes affaires. Je passe finalement la dernière guérite deux heures exactement après le début de la procédure d'entrée, c'était long mais en fait je m'en sors bien car en discutant avec des nicaraguayens, j'apprends qu'eux ont subi une fouille poussée, qu'on leur a demandé une multitude de papiers (qu'avec ma voiture française je n'aurai pu fournir) et il leur a fallu 6 heures pour traverser.

Je m'éloigne un peu puis m'arrête au bord de la route pour ranger (cacher) mes papiers quand j'entends des bruits au-dessus de moi : des singes araignées m'observent, curieux.

Ma première destination est la zone de conservation de Guanacaste (classée à l'Unesco) regroupant plusieurs parcs nationaux assez hétéroclites : des forêts sèches, d'autres humides, un secteur maritime et des volcans. Ses lieux ont été regroupés car abritant plusieurs espèces animales et végétales menacées (des crocodiles, tortues, chauve-souris, oiseaux et cactus rares entre autres).

Guanacaste
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(Bivouac, parcs nationaux Guanacaste et Santa Rosa)
Je commence par le parc national Guanacaste via une petite piste dont l'entrée est à moitié cachée par la végétation. Ce n'est pas l'entrée officielle, je ne sais pas d'ailleurs s'il y en a une, la piste est en assez mauvais état mais je trouve un coin tranquille pour bivouaquer. Le lendemain une randonnée ne donne pas grand chose alors je pars pour un autre parc national de la zone de conservation.

L'entrée de celui de Santa Rosa est payante (et chère : 15 $). J'hésite à y aller, cela ne fait pas partie des parcs les plus renommés du pays, le ranger à l'entrée me dit en plus que ce n'est plus la saison de la ponte des tortues mais pendant qu'on discute un coyote traverse à une centaine de mètres (trop rapidement pour une photo) alors je décide de tenter le coup. Je verrai quelques animaux et oiseaux mais cela ne valait pas le prix.
Guanacaste2
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(Mammifères, iguanes et lézards, animaux sur la plage, papillon, oiseaux)

D'autant que la piste d'accès à la plage est dans un état déplorable avec de très nombreuses grosses pierres et plein d'ornières et de gros trous. Le parc est fermé pendant la saison des pluies car la piste est impraticable mais certains ont dû y circuler quand c'était encore bien mouillé et l'ont bien abîmée. On est samedi soir, je repars et croise plusieurs voitures remplies soient de jeunes hommes soient de jeunes femmes tout sourires, à mon avis la plage sert le soir de lieu de rendez-vous intimes.

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(Gorges, phasme, geais)
Je termine cette zone classée avec le parc national du volcan Rincón de la Viega. Je souhaitais monter jusqu'au sommet (plusieurs cratères dont un avec un lac d'acide) mais le sentier est interdit depuis 2014 à cause d'une éruption ayant projeté de nombreuses pierres. Une autre partie du parc est également fermée pour cause de travaux de réhabilitation. Il ne reste plus que des randonnées à des cascades ou à des bassins avec de la boue thermale. Malgré cela le prix est resté le même (élevé), cela ne me parait pas valoir le coup, j'ai vu beaucoup mieux à Yellowstone ou ailleurs alors je fais demi-tour.

Au retour je m'arrête près d'un pont enjambant des gorges bien creusées sur le rio Colorado. En le longeant, je tombe sur un grand groupe de geais à face blanche.

Ma carte de crédit Visa arrive à échéance, mon père me prévient que la nouvelle vient d'arriver chez moi et il faut trouver comment faire pour que je la récupère. La solution sera de passer par un hôtel mais en attendant je poursuis mon tour du Costa Rica.

La prochaine étape est une grande boucle sur différentes plages pour essayer de voir des tortues. C'est la fin de la saison pour la ponte mais ce n'est pas vraiment cela qui m'intéresse, j'ai déjà pu y assister en Guyane (tortues Luth) et au Sultanat d'Oman (tortues vertes). Par contre je n'ai jamais vu d'éclosion et de bébés courant vers l'eau : avec une incubation d'environ deux mois, je suis pile au bon moment et aux bons endroits. J'ai récupéré sur Internet des noms de plages où elles viennent mais les deux premières sont très touristiques avec beaucoup de surfeurs, je ne pense pas que je verrai quelque chose et n'y reste pas.

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(Plage, rochers et leurs résidents)
La troisième est un peu mieux : il y a la trace d'une tortue venue pondre et je trouve le cadavre momifié d'un bébé. Mais j'ai beau arpenté la plage plusieurs fois par jour pendant plusieurs jours et même en pleine nuit, rien ne bouge.

Le premier soir j'entends un bruit lourd sur ma voiture : j'écarte mes rideaux, sur mon capot il y a un raton laveur (enfin je ne suis pas sûr car le raton laveur a une seule bande noire sur le museau, l'animal en avait plusieurs alternant le gris et le noir). Avant de repartir je fais un tour dans un parc national où je peux voir encore quelques singes hurleurs, entre autres.
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(Arbre, mammifères, lézards, oiseaux)

Lorsque je reviens à la voiture, je remarque qu'elle a été fouillée : coussins retournés, affaires désordonnées. J'avais laissé mon portefeuille, il était presque vide et ils n'ont pris qu'un billet de 5 ou 10 $ (j'avais un autre billet de 20 $ caché au milieu de paperasses diverses mais ils ne l'ont pas vu), les cartes de crédits sont toujours dedans. La notice pour mon compresseur d'air pour gonfler les pneus est posé sur les coussins, il n'a rien à faire là. Je fais le tour de la voiture pour constater qu'une des portes arrières est mal refermée, qu'ils ont vidé et mal remis les affaires qui se trouvaient dans cette zone et qu'il manque mon compresseur. Je vérifie mes caches, tous mes papiers, argent, ordinateurs, téléphones, etc sont là. Garé un peu plus loin, un groupe d'hommes s'affaire autour d'un 4x4 équipé un peu comme le mien, j'ai des soupçons mais évidemment aucune preuve. Ils partent et quelques minutes plus tard une moto avec deux policiers passe. Je leur fais signe, signale le vol, ils en prennent note, font un semblant de tour dans les environs pour voir s'ils trouvent le compresseur dans les arbustes et repartent rapidement. Deux jours plus tard j'achèterai un autre compresseur de pas très bonne qualité mais qui devrait suffire pour les cas d'urgence (crevaison au milieu de nulle part).

A mon avis je suis parti en laissant la voiture ouverte car plusieurs jours plus tard je la retrouverai ainsi (sans aucune visite cette fois-ci) après une journée entière stationnée sur un parking. Je me rendrai compte alors que la télécommande de ma clé de voiture ne marche pas très bien et parfois je dois appuyer plusieurs fois pour fermer les portières.

Je pars pour la quatrième plage, celle d'Ostional. En essayant de voir des oiseaux le long d'une petite rivière près de mon premier lieu de bivouac proche de la plage je fais peur à quelques lézards qui courent à une vitesse incroyable sur l'eau pour changer de rive. Je verrai aussi encore quelques singes hurleurs (qui ont dû passer la nuit sur un arbre juste à côté de ma voiture).

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(Le refuge national d'Ostional)
La plage d'Ostional est très fréquentée par les tortues qui viennent pondre principalement en octobre/novembre mais il y a parfois quelques retardataires en janvier : je n'en verrai aucune. La plage est recouverte de traces de leur dernier passage, des creux aux endroits où elles ont pondu et de très nombreuses coquilles d'œuf.

La zone est une réserve protégée (le nombre de tortues diminuent d'année en année) mais personne ne traite le problème : il y a notamment de nombreux urubus noirs qui attendent les bébés tortues à leur éclosion.
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(Pêcheur, végétations, lézards, singes hurleurs, oiseaux)

Mais elles n'arrivent même pas jusqu'à ce stade car les chiens du village passent leur temps (ils font juste une pause en milieu de journée à cause de la chaleur) à renifler, creuser et gober quelques œufs avant de chercher ailleurs et de laisser la place aux oiseaux. Après plusieurs jours sans rien voir à part ce triste spectacle, je repars écœuré pas tant de mon échec que de la fausse protection affichée par le gouvernement costaricain (avec des règles très strictes indiquées sur des panneaux) plus apte à prendre l'argent des touristes que de mettre en œuvre des actions concrètes de protection.

Je rejoins le secteur de Monteverde, un parc national assez fréquenté car représentant parfaitement la forêt de nuages, un type de forêt tropicale humide de haute altitude se trouvant souvent voire en permanence selon les secteurs dans le brouillard. L'entrée est chère (18 $) mais j'ai de la chance il n'y a pas trop de nuages et je n'aurai une petite averse qu'en fin de journée. Le parc regroupe une des concentrations les plus importantes d'orchidées. Hélas cela ne doit pas être la bonne période car je n'en verrai aucune.

Monteverde
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(Le parc national de Monteverde, végétation, pont, cascade, nombreuses fleurs)
Mais il y a beaucoup d'autres fleurs ainsi que de nombreux oiseaux (notamment des colibris) ce qui rendra mon tour très heureux (je fais pratiquement tous les chemins de randonnée ouverts en une longue marche de presque 8 heures). Il y a aussi des mammifères mais je n'apercevrai qu'un singe hurleur (sans pouvoir le prendre correctement en photo à cause de la luminosité et du feuillage).

A la sortie du parc je m'arrête au café-colibri où des abreuvoirs ont été suspendus et plusieurs espèces de colibris mais aussi un olingo viennent étancher leur soif. Il fait cependant très sombre (c'est le moment où il bruine) alors j'y retournerai le lendemain matin avec une lumière un peu meilleure.
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(Mille-pattes, olingo, oiseaux)

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(Grenouilles et crapauds, arbres en fleurs, café)
Mon père m'a envoyé le film de son voyage avec ma mère au Costa Rica et je sélectionne ce qui me parait le mieux.

Le soir après la nuit tombée j'irai par exemple voir un centre de conservation de grenouilles où dans de grands aquariums plusieurs espèces de batraciens vivent. Au milieu du feuillage elles ne sont pas toujours faciles à trouver mais j'arrive au moment où les responsables les nourrissent avec des criquets, il n'y a que moi et une autre touriste alors ils acceptent qu'on fasse le tour avec eux ce qui permet de les voir pratiquement toutes et relativement bien (éclairage avec des lampes et vitrage ouvert). Mais j'y retournerai pour une visite de jour (ils me l'avaient proposé et je ne paie pas la seconde fois) et j'en profite pour prendre quelques panneaux d'informations.

Le secteur est aussi réputé pour ses ponts suspendus au dessus de la canopée (très cher) mais la question ne se posera pas car la pluie tombera fortement au moment où j'aurai pu y aller. Il y a aussi des plantations de café, j'en ai déjà vu ailleurs mais en repartant j'aperçois dans un champ un paysan en train de faire une récolte alors je m'arrête rapidement pour faire une ou deux photos.

Je fais ensuite le tour du lac Arenal (bordé en alternance de maisons et terrains de paysans et de villas probablement de très riches américains ou canadiens). Je croise un grand groupe de coatis marchant sur la route et scrutant les automobilistes en quête de quelques friandises.

J'arrive au volcan Arenal, il est un peu couvert mais on peut quand même bien voir ses flancs. On ne peut pas l'escalader (il a été en forte activité entre 1968 et 2010 puis après une période d'accalmie a projeté quelques pierres volcaniques en 2013 : il reste donc potentiellement dangereux). Mais il y a un mont proche qui permet d'avoir une assez bonne vue. Je passe la nuit juste au début du chemin de randonnée mais hélas à mon réveil il pleut des cordes et je décide de ne pas attendre (marcher dans la boue ne me dit pas trop).
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(Lac Arenal, fleurs, coatis, volcan Arenal)

Je poursuis ma route jusqu'à la prochaine ville pour surfer un peu sur Internet en attendant le retour du soleil. Je me renseigne sur la météo à venir, un homme me répond que c'est impossible à prévoir. Pas convaincu, je vais sur trois sites Internet de prévisions différents : le premier m'indique qu'il fait actuellement un beau soleil alors qu'il pleut toujours, le second me dit qu'il pleut mais que cela va s'arrêter dans 2 jours et le troisième m'annonce un temps pourri pour plus d'une semaine : l'homme finalement avait bien raison ! La pluie s'arrêtera en début d'après-midi, tous les sites avaient tort. Lorsque je reviens à ma voiture, un autre véhicule immatriculé dans le 70 se gare presque derrière moi. C'est un couple qui voyage en itinérance en Amérique avec ses enfants et un couple d'amis qui vient de les rejoindre pour quelques jours. On discute un moment, ils vont bientôt rejoindre le Panama mais eux ne continueront pas avec l'Amérique du Sud, ils vont rentrer en France avant de partir en Nouvelle Zélande puis Asie.

J'atteins le volcan Poas, les flancs sont cultivés par des paysans qui y font pousser notamment des fraises. Il y a un vent terrible et tout le sommet est caché dans un nuage. Après m'être arrêté dans un hôtel (très cher) tenu par des américains (qui me disent que le vent et les nuages c'est normal) je redescends pour trouver une zone abritée et bivouaquer derrière des maisons. Mais je suis très près de la route assez passante et bruyante notamment avec des camions utilisant leur frein moteur alors je ne dors pas très bien.

Poas
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(Cascade, volcan Poas)
Le lendemain le vent est tombé et il fait un temps splendide. Je remonte et poursuis jusqu'à l'entrée du parc du volcan, je suis le premier et ce n'est pas encore ouvert. Pendant que je patiente, d'autres voitures arrivent, un homme descend de l'une d'elles et commence à me parler : il est français et vient d'arriver pour visiter en un grand tour le pays. Finalement j'entre le second dans le parc car une ambulance passe devant, elle est là en cas de besoin car le volcan est actif, il y a des fumées potentiellement dangereuses si on reste exposé trop longtemps. Mais ce jour-là il n'y a qu'une petite brise qui pousse les fumées hors de la zone aménagée.

Le volcan est superbe avec un lac d'acide (qui parfois explose sous forme de geysers), le second plus acide au monde, et de belles couleurs : c'est clairement le mieux de tous ceux que je verrai dans ce pays. Quelques minutes après mon arrivée un groupe de français s'approche, ils sont avec une agence de Lyon spécialisée dans les volcans alors j'en profite pour écouter quelques explications. Un peu plus loin il y a un second cratère rempli d'eau, inactif depuis plus de 7000 ans.

Je rejoins la capitale San José. Je suis étonné car c'est la première ville où je vois de nombreux perroquets (certainement des conures) vivant là et qu'on aperçoit sur des arbres, poteaux ou fils. Après recherche de la meilleure solution, mes parents vont m'envoyer ma nouvelle carte de crédit dans un hôtel 4 étoiles au nom de la responsable de la réception. En parallèle je leur fais parvenir ma carte Vitale pour une mise à jour obligatoire : les tarifs pour effectuer ces 2 envois s'avèreront incroyablement élevés.

A San José je suis agréablement surpris : m'étant arrêté dans un garage Toyota pour essayer de trouver des pièces (notamment les fameux silent-blocs de mes amortisseurs arrières), ils ne réagissent pas comme en Amérique du Nord, ils connaissent apparemment ma voiture et me fournissent les prix de ce dont j'ai besoin. Malheureusement c'est le premier pays où ils ne tiennent pas compte de mon côté itinérance et juste de passage : alors que partout ailleurs j'avais droit à des travaux le jour même ou au pire le lendemain, ils m'annoncent que leur garage est débordé et qu'ils ne peuvent s'occuper de ma voiture avant 15 jours ! Ils me conseillent alors un autre garage Toyota plus grand mais avec ce dernier c'est presque une semaine. Je décide de chercher un garagiste indépendant : ils peuvent s'en occuper tout de suite mais ils pratiqueront des prix frôlant l'arnaque, plus cher qu'en France pour le même type de prestation (changement de mes plaquettes de frein avant). Quand je veux aussi qu'ils mette un des silent-blocs, je me rends compte que ce ne sont pas les bonnes pièces. Je retourne au garage Toyota pour les rendre et prendre le bon modèle (et acheter en passant d'autres pièces dont je vais avoir besoin) mais échaudé par les prix au Costa Rica je décide d'attendre d'être au Panama pour les faire monter.


Irazu
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(Bivouac, volcans Irazu et Turrialba, coati, oiseaux, fleurs)
En attendant que ma carte arrive, je fais une grande boucle autour de la ville pour voir plusieurs parcs nationaux. Je commence par celui du volcan Irazu. Au sommet, je croise l'homme (et sa femme) rencontré au sommet du Poas deux jours plus tôt. Je serai très déçu car le cratère principal contient normalement un lac (toutes les photos des sites Internet, des agences de voyage voire dans le fascicule qu'on vous donne en entrant dans le parc montrent celui-ci). Mais le niveau du lac a commencé à baisser en 2009, il s'est vidé et rempli plusieurs fois depuis cette date pour s'assécher complètement depuis 2013, information cachée sauf si vous allez sur des sites spécialisés sur les volcans. D'autant plus décevant que le prix d'entrée n'a pas suivi le niveau du lac et est très cher (15 $ par personne + 2 $ de parking), bref une belle arnaque à éviter.

Je vais ensuite juste à côté voir le volcan Turrialba : l'accès est cependant fermé car il y a un regain d'activité (un ranger dans une sorte de caravane qui surveille l'entrée m'a montré une photo prise un mois plus tôt d'une forte explosion, cela doit correspondre à celle visible ici même si celle du gardien était mieux car prise du bas cela faisait un gros champignon). Je suis étonné car juste à l'entrée du parc, c'est-à-dire à environ 2 km du cratère, il y a plusieurs fermes d'alpage en activité directement concernées en cas de recrudescence au vu des arbres morts visibles sur le flanc.

Je vais plus au sud dans le parc national Tapanti où il est possible de voir des quetzals resplendissants. J'y ferai deux petites marches mais sans en voir. Je vois d'autres oiseaux mais c'est très nuageux, il fait très sombre sous les arbres et pratiquement aucune de mes photos n'est nette. Bref, à part une cascade ma visite ne valait pas le coup.

Je reprends la route pour aller plus au sud dans le même parc car il est très grand. La route longe deux parcs nationaux, celui de Tapanti et celui des Quetzals. Mais ce sont des forêts humides et il pleut pendant toute ma randonnée alors que dès qu'on quitte la zone il fait un beau soleil. Le sentier n'est pas entretenu depuis longtemps mais j'arrive à passer entre les arbres, bambous et autres végétations luxuriantes. De jolies fleurs, des mousses et quelques colibris croisent ma route mais toujours pas de quetzal.
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(Parc Tapanti, fleurs, mousses, oiseaux)

Je change complètement de secteur, quitte les sommets dans les nuages et rejoins la côte Pacifique pour le parc national Carara. La route serpente aux sommets de collines fortement urbanisées tout du long, j'ai du mal à trouver où bivouaquer (sur une place devant une église) puis je passe devant une ancienne carrière aux belles couleurs.

Peu avant le parc national, je m'arrête sur un pont du fleuve Tarcoles pour y voir de nombreux alligators mais aussi quelques oiseaux. Pendant que je les observe j'entends d'une voiture qui passe "attention de ne pas tomber" en français. Je suis apparemment le seul à parler cette langue ici, le message s'adresserait-il à moi ? Le seul qui me connaisse est l'homme rencontré sur le Poas et l'Irazu, cela ferait la troisième rencontre en 5 jours alors que rien n'était planifié et que nous ne suivions pas le même trajet (après Irazu, il m'a dit qu'il allait à Monteverde au nord alors que je suis descendu au sud), très étonnant.

Carara
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(Paysages, alligators, oiseaux, coucher de soleil)
Il est trop tard alors l'entrée du parc de Carara est fermée et je passe la nuit juste à sa lisière.

De mon lieu de bivouac part un chemin officiellement pas dans le parc mais le longeant (qui devait accéder à d'anciennes bananeraies abandonnées). Cela regorge de nombreux animaux et oiseaux et je m'en contenterai : j'ai payé suffisamment cher d'autres parcs pour tricher un peu avec celui-là. Ce parc restera l'un de mes meilleurs souvenirs du Costa Rica.
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(Parc national Carara : bananeraie, fleur, lézard, iguane, alligator, mammifère, oiseaux)

Je retourne ensuite à San José pour récupérer ma carte de crédit. Mon GPS fait des siennes : il est habituellement assez lent pour capter les satellites mais ce matin là il ne fera jamais le nécessaire. Je me déplace sans et ai de la chance, la route suivie arrive sur une grande place que j'avais déjà fréquentée, elle est située proche de l'hôtel et je retrouve facilement mon chemin. Mon GPS remarchera ensuite mais depuis cette date c'est assez aléatoire et je crains la panne définitive. La carte de crédit arrive finalement le lendemain. Pourtant je m'étais trompé quand j'avais donné l'adresse d'envoi à mes parents, j'avais recopié la carte de visite de la réceptionniste en oubliant le nom de l'hôtel qui n'y apparaissait que sous forme de logo. Mais la poste costaricaine en voyant juste le nom de la réceptionniste et l'adresse a compris qu'il s'agissait d'une livraison pour l'hôtel et ils les ont appelés pour confirmation avant de la livrer.

Je commence ensuite ma descente vers la frontière du Panama car même si j'ai 3 mois de visa pour le Costa Rica, j'arrive au terme des 3 faux mois globaux depuis mon entrée au Guatemala (voir la fin de la nouvelle précédente pour des explications).

Manuel Antonio
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(Entre San José et le parc national Manuel Antonio, palmeraies, singes écureuils, papillon)
Ma première destination est le parc national Manuel Antonio. Je franchis une zone montagneuse peu fréquentée sur une piste assez étroite.

Soudain, dans un virage vers la gauche, je vois que la piste s'est effondrée sur le côté droit alors je donne un violent coup de volant pour m'en éloigner. Pas de chance, juste à ce moment là et alors que cela fait un moment que je n'ai croisé personne, une moto suivie par une voiture débouchent (la piste fait une sorte de S très serré et je ne pouvais les voir arriver, comme l'effondrement d'ailleurs, à cause des talus et de la végétation). Je freine mais la piste est mouillée, je vais sûrement un peu vite pour les conditions et n'arrive pas à m'arrêter. La moto me croise sans problème, la voiture quant à elle doit faire une grande embardée vers sa droite pour m'éviter : cela passe tout juste, ouf, j'ai juste eu droit à une grosse frayeur et à un klaxon appuyé de l'autre véhicule.

Le parc national Manuel Antonio est un des parcs les plus fréquentés du Costa Rica : la route d'accès est fortement urbanisée principalement en hôtels. Elle est très sinueuse et je ne trouve aucun endroit où bivouaquer. Le parc n'est pas très grand, je vois qu'il y a des pistes qui s'en approchent côté nord alors je me dis que je vais refaire le coup du parc de Carara. Malheureusement elles sont toutes privées appartenant à des fermes. Je bivouaquerai finalement au milieu d'une grosse palmeraie (il y en a beaucoup dans le secteur ainsi que plusieurs usines de fabrication d'huile de palme). Au matin, quand j'ouvre ma portière, je vois des mouvements dans les arbres juste à côté voire au dessus de ma voiture : des singes écureuils sont en train de prendre leur petit déjeuner. Ils seront cependant un peu effrayés et partiront assez vite d'arbre en arbre en faisant parfois de jolis sauts. Je dormirai une seconde nuit au même endroit et en verrai d'autres (ou les mêmes) le lendemain mais aussi un beau papillon.

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(Le parc national Manuel Antonio, paysages, fruits de mer, reptiles, oiseaux)
Le parc est notamment réputé pour ses paresseux (à deux doigts et à trois doigts) et pour ses singes. Trop touristique, on se croirait cependant dans un zoo, les gens parlent à voix haute et les animaux s'y sont habitués, ceux-ci fouillent dans les poubelles, viennent boire aux robinets ou sorties d'écoulement, ouvrent même les fermetures éclairs des sacs laissés sans surveillance sur les plages pour y voler de la nourriture (singes capucins).

Je verrai pas mal d'espèces mais le temps est sombre et il est difficile de prendre des photos correctes (désolé si beaucoup sont un peu floues : j'ai éliminé le pire !).
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(Singes, paresseux, ratons laveurs, agouti, cerf)

Direction un bien classé à l'Unesco, des établissements de chefferies précolombiennes avec des rochers sphériques. Dans le delta du Diquís, entre 500 et 1500 de notre ère, un peuple précolombien a transporté de grandes pierres, les ont taillées pour les rendre sphériques de manière presque parfaite et positionnées dans leur village à certains endroits stratégiques, parfois groupés ou alignés sur certaines structures. Elles sont nombreuses (plus de 200), quelques-unes sont très grandes (la plus imposante fait plus de 2,5 mètres de diamètre pour un poids de presque 24 tonnes).

Diquis
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(Sphères du Diquís, sculpture humanoïde
fleur, singe, reptiles, oiseaux)
Quatre sites archéologiques les concentrent particulièrement mais un seul est ouvert au public. Il contient un petit musée explicatif. L'objet de ces pierres reste en grande partie inconnu mais il semblerait que leur nombre et leur taille étaient des signes de puissance des villages. Certaines sphères trouvées à l'extérieur du delta seraient liées à des dons ou échanges marquant une sorte de souveraineté entre les communautés. D'autres pierres furent utilisées dans la construction de zones pavées, des murs ou pour créer des effigies humaines parfois très grandes (jusqu'à deux mètres). Même si beaucoup de structures ont été protégées par le dépôt de limons les enterrant, les sites ont malheureusement été abîmés au XXème siècle du fait de l'implantation d'une énorme bananeraie qui finalement ferma ses portes en 1985.

Le delta est un lieu d'habitat pour de nombreuses espèces alors je fais un petit tour (heureux) avant de repartir.

Je quitte le secteur en oubliant de faire le plein et j'entre dans une zone où il n'y a plus de stations. Après m'être renseigné et appris qu'il n'y en avait pas avant un bon moment sur ma route, je fais un crochet d'une quinzaine de kilomètres pour remplir mon réservoir. Je passe ensuite sur un beau pont métallique.

Pour rejoindre le parc national La Amistad à cheval sur le Costa Rica et le Panama et classé à l'Unesco, je passe dans des prairies avec des taureaux ayant une grosse bosse dans le dos. Il y aussi une grande quantité de grosses pierres volcaniques (rien à voir avec celles du Diquís).

Amistad
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(Pont, taureau, roches, parc national La Amistad : insectes, oiseaux)
Le parc est très grand. Il concentre de nombreux insectes (papillons et scarabées notamment), mammifères (panthère, puma, ocelote, coyote, paresseux, singes, tapir, armadillo, tamandua, tamanoir, etc), oiseaux (toucans, quetzal, tangaras, colibris pour donner quelques exemples parmi les plus colorés) et reptiles et batraciens sans oublier une flore très riche.

Il y a plusieurs accès possibles, je vais dans le secteur d'Altamira où je fais une randonnée. Je ne verrai aucun mammifère, aucun reptile ou batracien, peu d'insectes et d'oiseaux mais beaucoup de fleurs.
Amistad2
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(Parc national La Amistad, baies, champignons, fleurs)

J'en serai assez déçu : si le parc renferme beaucoup d'espèces animales différentes, sa superficie doit les disperser largement. Quand j'arrive à la voiture, une très forte averse se met à tomber. Après s'être calmée je reprends la route. Je me trompe d'itinéraire et au lieu de suivre la piste caillouteuse de l'aller je me retrouve sur une piste en terre glaise : avec la pluie, c'est une vraie savonnette, les sculptures de mes pneux sont vite remplies et je n'adhère pas du tout. Après un virage, je vois que la piste descend doucement jusqu'à un petit pont puis remonte de manière assez raide : je décide de ne pas tenter le diable et fais demi-tour pour retrouver une piste normale puis la route.

Je me dirige maintenant vers la frontière pour entrer au Panama mais je vous parlerai de cela dans une prochaine nouvelle. J'ai terminé le Costa Rica que je quitte sans trop de regrets : j'y ai rencontré un accueil peu chaleureux du fait je pense du nombre important d'étrangers qui s'y ont installé, notamment américains et canadiens, du nombre impressionnant de touristes, tout cela ayant fait grimper les prix de manière démesurée rendant probablement difficile la vie des costaricains qui ne font pas partie du système touristique. Cette différence de revenues entre la population explique probablement la petite délinquance que j'ai subie, vol direct (dans ma voiture) ou indirect (prix pratiqués par le garagiste). Ce pays est clairement un pays exceptionnel pour sa faune et sa flore (4 % de la biodiversité mondiale alors que le pays ne représente que 0.03 % des terres émergées) mais les tarifs des parcs nationaux sont clairement disproportionnés si on ramène les prix journaliers à ce qu'on peut voir en un jour. Je suis assez déçu par exemple ne n'y avoir vu aucun toucan, aucun quetzal et un seul paresseux assez mal (même si j'ai pu voir beaucoup d'autres choses intéressantes).

J'ai visité 3 des 4 biens classés à l'Unesco : le dernier est une île située très au large des côtes du pays et quasiment inaccessible (île qui fut longtemps le domaine des pirates et flibustiers et inspira le livre l'île au trésor mais cela n'a rien à voir avec les raisons de son classement).

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