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J'ai finalement quitté Roskilde plus tôt que prévu car la météo s'annonçait catastrophique (15 jours de pluie !) et j'ai décidé de reprendre la route le dernier jour de beau temps théorique.

Le château de Kronborg J'arrive donc, comme annoncé dans ma précédente nouvelle, à Helsingør, au nord-est du Danemark, pour voir le château de Kronborg, célèbre car lieu où se déroule la tragédie shakespearienne Hamlet. Outre un musée retraçant l'histoire du château (en résumé, pendant plus de 4 siècles, le château servait de gare de péage pour tous les navires qui souhaitaient traverser les mers danoises) illustrée avec des beaux meubles, des tapisseries et des peintures, on y trouve une très belle chapelle, des casemates faiblement éclairées voire plongées dans le noir (visitées sans lampe torche) et un très intéressant musée de la marine danoise.

Malgré quelques passages nuageux, le soleil est bien présent et la visite valait le déplacement.

Avant de repartir, je m'arrête à l'entrée de la ville pour surfer sur Internet et voir que le mauvais temps est confirmé sur tout le nord ouest de l'Europe, mais côté est de la Scandinavie cela ne semble pas encore trop mauvais. Un petit contrôle des choses à voir sur Copenhague : rien qui m'enthousiasme. Et enfin une recherche des prix de la traversée vers la Suède par un pont depuis Copenhague ou en ferry depuis l'endroit où je suis : cela se tient. La conclusion s'impose alors d'elle-même : je décide de ne pas redescendre et de faire l'impasse sur la capitale du Danemark.

La traverée se passe sans souci puis je reprends la route vers l'est. J'arrive le lendemain à Karlskrona, sur la côte sud de la Suède, classée pour son port naval. Ce site avait été choisi au XVIIe siècle pour abriter la marine suédoise du fait que la ville est entourée d'une multitude de petites îles, parfaites pour y installer des bastions de défense. La marine est toujours présente sur les lieux et certains endroits classés à l'Unesco sont impossibles à voir car en zone militaire. Le reste ne m'enthousiasmera pas beaucoup. Il y a évidemment un musée de la marine (suédoise), mais j'arrive au moment où il ferme. Je décide alors de reprendre la route sans plus attendre, le musée visité la veille me suffisant. Au niveau météo, j'ai eu quelques gouttes de pluie dans l'après-midi mais pour l'instant rien de grave.

Ah, qu'il fait bon au soleil Le lendemain, je traverse sur un pont à nouveau la mer Baltique pour arriver sur l'île d'Öland, à l'est de la Suède. Le temps est toujours grisâtre mais il tourne au beau, tout va bien donc. La partie sud de l'île est classée du fait de son paysage agricole particulier, illustrant 4 000 ans de coopération entre l'homme et la nature. Les champs sont séparés par de petits murs en pierre abritant normalement moutons ou chevaux mais la plupart sont vides. Quelques moulins "à main" (dans le sens où ils semblent pouvoir s'orienter avec une grande poutre à l'arrière), quelques sites d'enterrements style menhirs, rien qui ne transcende.

Heureusement, il y a pas mal d'endroits où il est possible de faire des petites balades permettant de voir des cerfs, divers oiseaux et des phoques se prélassant sur des rochers.

Je reprends la route, direction ouest, où je croise le mauvais temps via une belle averse, puis le gris s'installe. La traversée est longue, la route peu intéressante : la Suède, c'est principalement des forêts. Il y a aussi beaucoup de lacs, mais la plupart sont cachées par des arbres depuis la route. Les forêts abritent également de nombreux gros blocs rocheux, amenés là par des anciens glaciers (des moraines donc), invisibles sauf dans les zones de coupe, et beaucoup de myrtilles, certaines de taille impressionnante, parfaites pour compléter quelques petits déjeuners.

J'arrive enfin à Varberg (sud-ouest de la Suède) pour une visite d'une des 1ères stations radios et sûrement la dernière encore en état de fonctionnement. Visites guidées uniquement en suédois et des explications écrites en anglais assez limitées : décidément, la Suède et l'Unesco, c'est pas terrible pour l'instant.

Un même rocher peut contenir de nombreuses gravures Mais la prochaine destination rattrape tout. Tanum et ses nombreuses gravures rupestres sont étonnantes par leur qualité. Beaucoup sont disséminées un peu partout dans la région, difficilement trouvables, mais 4 sites particulièrement intéressants sont fléchés et accessibles gratuitement au public. Certaines gravures ont été restaurées avec de la peinture (même si je doute qu'à l'époque ils aient gravé+peint), ce qui les rend bien visibles. Le site près du musée est très fréquenté notamment de français, les autres je les visiterai seul.

Je monte alors en direction d'Oslo mais m'arrête un peu avant. C'est le jour des attentats dont je n'entendrai parler que le lendemain. Je surfe dans une pizzeria (22 € la pizza et c'était la moins chère ! La Norvège, c'est hors de prix !) car je n'ai pas trop regardé l'itinéraire que j'allais faire : tous les sites de l'Unesco en Scandinavie sont soit à l'ouest, soit à l'est, ce qui n'est pas très pratique quand ma direction générale est de monter plein nord. Après quelques simulations, je me décide pour un trajet optimisé et je commence par l'ouest, direction Bergen.

La chute Vøringsfossen, 182 m La mauvaise météo arrive vraiment maintenant avec près d'une semaine de retard, mais là c'est pluie abondante toute la journée. Le lendemain est encore très nuageux avec quelques gouttes. Les nuages sont bas, ce qui est gênant quand on passe dans une zone de montagnes. En particulier, en cours de route je traverse un magnifique col entouré de sommets et de lacs... paraît-il : je suis en plein brouillard et je ne vois pas à plus de 50 mètres. Mais avant et après le col, je suis sous les nuages et la route me plait enfin : cela change des forêts.

J'en profite d'ailleurs pour faire une marche vers le pied d'une puissante cascade de 182 mètres.

Le soir, je m'arrête dans une petite station de montagne et me retrouve invité par une famille norvégienne, ce qui entraîne de longues discussions. Une très bonne soirée en résumé. Le lendemain, je me fais une petite ascension "libre", dans le sens où il n'y a pas de sentiers. Il était sensé pleuvoir mais la pluie est tombée en avance pendant la nuit. Enfin je reprends la route pour arriver à Bergen afin de voir le quartier Bryggen (classé) constitué de vieilles maisons particulièrement bien restaurées. C'est très beau mais j'en fais vite le tour. Tant de kilomètres pour cela ? Heureusement que l'itinéraire pour y arriver, malgré la météo, était plus que sympa.

Passage en eaux troubles Direction maintenant la stavkirke d'Urnes, église en bois debout caractéristique des pays nordiques, qui se trouve à Ornes.

La route passe par de nombreux tunnels, c'est très escarpé et il y a de très nombreuses cascades, non indiquées car à mon avis temporaires liées à la pluie abondante de ces derniers jours. D'ailleurs les torrents sont eux aussi très tumultueux et jaunes de boue. Je verrai la différence deux jours plus tard : la pluie s'étant arrêtée, tous les torrents que je croiserai ne charieront plus que des eaux claires et limpides.

Je m'arrête 2 jours près d'Aurland car un fjord à proximité est classé au patrimoine mondial. Mais la traversée en ferry est très chère et la météo médiocre (nuages bas avec quelques petites gouttes de temps en temps) ne m'enthousiasme pas non plus. Un autre fjord plus au nord est également classé, alors je décide de faire l'impasse sur celui là et je prends finalement une petite route au dessus du plus long tunnel routier du monde. Je m'arrête rapidement car il est déjà tard et installe mon bivouac en plein brouillard. Bien m'en a pris car les nuages se dissiperont en partie pendant la nuit et le reste au petit matin : la suite du trajet s'avèrera magnifique. La Norvège sous le soleil, quel bonheur !

La stavkirke est de l'autre côté d'un fjord et en attendant le ferry, je croise un couple de retraités français qui tourne depuis 2 mois en Scandinavie. Il me conseille sur des choses à voir et je modifierai sensiblement mon itinéraire pour en inclure quelques unes. Je remarque aussi un couple d'américains que je vais ensuite croisé plusieurs fois les jours suivants et à chaque fois on se dira juste hello mais avec un sourire de plus en plus étonné de se revoir. Jusqu'à ce qu'enfin on se mette à discuter : ce sera alors notre dernière rencontre.

La stavkirke d'Ornes est classée à l'Unesco car c'est la plus vieille église en bois debout de Norvège mais il y en a d'autres. J'en ai déjà vu une d'ailleurs en cours de route (la Nore), par hasard je dois bien l'admettre, enfin juste de l'extérieur car elle était fermée. Je le regretterai un peu car un livre brièvement consulté consacré à ces églises montrait des photos de peintures intérieures apparemment superbes. Celle d'Ornes est assez simple mais néanmoins très intéressante.

Oh mon miroir, qui est la plus belle ? Je reprends la route pour suivre un itinéraire (une partie de la route 55) indiqué comme touristique sur ma carte. En fait, elle passe de cols en cols bordés des plus hauts sommets de Norvège. Le temps est toujours au beau et c'est magnifique car il y a de nombreux glaciers bleutés.

Je passe la nuit près d'un lac, au pied de 3 glaciers et face à 2 autres qui se reflètent dans l'eau sous les couleurs d'un beau coucher de soleil. Splendide !
Le lendemain, le temps est hélas à nouveau médiocre. Je bifurque dans 2 vallées et hésite longtemps, mais finalement décide de démarrer à 15h15 pour gravir le plus haut sommet de Norvège (le Galdhøpiggen, 2 469 m).

Géant ! Quelques gouttes de pluie, des nuages qui s'accrochent au sommet mais se dissipent avant que je ne l'atteigne, cela aurait pu être pire. Le chemin est principalement sur une arête de pierriers qui domine de splendides glaciers. Vus du dessus, avec leurs crevasses circulaires bleutées, c'est spectaculaire ! Mais cela manque quand même un peu de soleil.

Je reviens à la voiture, il est près de 21h30 mais il fait évidemment encore grand jour et je suis enchanté de ma journée.
Glaciers, glaciers, qui veut des glaciers ?

Le lendemain, j'arrive à Lom, pour une visite de l'église en bois debout, sur les conseils de mes parents et des français rencontrés sur le ferry d'Ornes. Elle est belle également. Ce 3e édifice en bois debout me fait m'interroger sur le choix d'avoir mis une seule église dans les sites de l'Unesco quand il y a 13 béguinages classés en Belgique, plus de 50 beffrois en France+Belgique, plus de 700 peintures rupestres en Espagne et plus de 1 800 bâtiments sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle en Espagne. L'église en bois debout classée est bien mais beaucoup d'autres semblent valoir le détour, du peu que j'ai pu voir.

A Lom, il faisait 22°C avec un soleil magnifique. Lorsque j'arrive sur la route des Trolls, peu avant Geiranger d'où je souhaite partir pour voir le fjord classé, je plonge dans le brouillard et toute la partie la plus intéressante est totalement invisible. Geiranger est sous les nuages, tous les sommets sont invisibles, il ne fait plus que 13° et plutôt que de prendre le ferry dans ces conditions, je décide de faire demi-tour pour retourner au soleil. Je m'arrête dans une belle vallée. Mais à la nuit tombant, les nuages me rattrapent. J'essaie d'appeler mon père pour son anniversaire (70 ans), mais il n'y a pas de réseau téléphonique ici.

Début... et fin de la route des Trolls Le lendemain, le soleil est de nouveau là et je décide de faire un crochet en continuant dans le même sens. Au bout, la vallée se met à descendre brusquement et je plonge à nouveau dans un épais brouillard. Je croise des hollandais qui m'arrête sur un signe : oui, vous pouvez continuer, au bout il y a le soleil ! A un carrefour je reprends la direction de Geiranger et après 2 tunnels, je retrouve l'astre du jour moi aussi. Je ne suis plus très loin de la route des Trolls... Suspense... Et... Nooooon ! La situation n'a presque pas évolué par rapport à la veille, un nuage est toujours là même si un peu moins épais, donc j'y entre un peu plus tard et en sort un peu plus tôt.

Geiranger est évidemment sous le gris mais la limite est proche des sommets et on arrive à en voir quelques uns. Je décide de faire la visite du fjord, je ne veux pas attendre une journée de plus. Avant cela, je vois qu'ici le téléphone passe et j'appelle enfin mon père avec 2 jours de retard.

Le fjord est sympa mais au soleil et les cimes dégagées, cela aurait certainement mieux justifié ce classement à l'Unesco. Mais j'imagine qu'ils n'y sont pour rien ;).

Après ce fjord, je poursuis la route des Trolls, et ô désespoir, l'autre section magnifique, avec cascades et virages en épingle très resserrée, est elle aussi sous le brouillard. Décidément, je n'aurai pas eu de chance avec cet itinéraire touristique.

Je poursuis alors vers Trondheim toujours sur les conseils de mes parents et du couple de français. La route est longue, sinueuse et assez peu intéressante même si c'est toujours mieux que la Suède. A Trondheim, je vois la belle cathédrale (notamment sa magnifique façade ornée d'une multitude de sculptures) et la rivière bordée de belles maisons colorées sur pilotis.

Direction ensuite Røros, ville minière classée à l'Unesco, pour le début d'une longue descente en diagonal jusqu'à Stockholm. Je passerai la nuit en pleine forêt dans une clairière de type prairie. A minuit 30, une petite envie me fait sortir de la voiture. Et là, je vois un animal mais à peine visible dans la nuit : grand comme un cheval mais avec une drôle de tête et courant ou plutôt gambadant de manière un peu désarticulée comme s'il marchait sur la pointe des pieds ou sur des œufs. Mes photos ne donneront que du noir mais je suis persuadé d'avoir vu un élan.

Røros Røros me comblera au plus haut point : elle est au centre de la "Circonférence", vaste zone de mines de cuivre qui appartenaient à une seule compagnie. La ville elle-même a conservé son authenticité avec ses vieilles maisons de mineurs en bois et son église très originale (financée exclusivement par la compagnie, elle eut droit à certaines excentricités).

Je poursuis ma visite en allant dans une vieille mine de cuivre à 60 mètres sous terre (4°C !). C'est très bien mis en valeur, le guide, très intéressant, parle un anglais très articulé qui me convient parfaitement, les galeries sont très sympas et les couleurs magnifiques. J'en ressors enchanté, de cela et globalement de toute ma journée.

Je continue ma diagonale et repasse en Suède (avec ses arbres) jusqu'à Falun, "la" mine de cuivre de la Suède, qui fit la richesse de ce pays au XVIIe et XVIIIe siècle (le cuivre étant le constituant principal du bronze qui servait notamment à fabriquer les boulets et canons de toutes les armées européennes). La visite de la mine est uniquement guidée en suédois sans aucun support en une autre langue et très chère. M'étant "un peu" plaint de cela, le guide qui s'occupe aussi de la caisse me propose le tarif enfant, 3 fois inférieur au tarif normal : j'accepte. La mine est impressionnante par sa grandeur mais nettement moins bien mise en valeur que celle de Røros, notamment niveau éclairage. J'en ressors assez déçu. La visite de la ville et des quartiers des mineurs est également très décevante : trop riches peut-être, les maisons n'ont aucun style. Røros était incomparablement mieux.

La forge d'Engelsberg Ma diagonale me conduit ensuite à Engelsberg pour y voir une vieille forge, très bien conservée. Ici, ce sont des mines de fer qui ont fait la richesse de la région. La visite guidée est également en suédois, mais j'ai droit à un audiophone en anglais. Il fait un beau soleil et la forge est magnifique.

Après la visite, je discute un peu avec le guide qui m'indique qu'en cette période de l'année, tout ce vert, ce n'est pas normal : ici aussi, il a beaucoup plu !

J'arrive enfin à Stockholm et commence par le château de Drottningholm, sorte de château de Versailles suédois. Intéressant, notamment avec un bel escalier intérieur, mais il lui manque un parc à la hauteur. Ensuite je passe 2 jours pour voir 2 sites vikings sur 2 îles. Le 1er est sans intérêt, il ne reste rien à part quelques pierres (dont une quand même avec des runes). Le second fait encore l'objet de fouilles (ouvertes au public) et il y a un peu plus de traces du passé. On y trouve quelques reconstitutions (vieux village, port avec bateaux vikings). Je ne peux hélas terminé le tour que j'avais prévu, le bateau qui m'a amené doit déjà repartir. Le mauvais temps est de nouveau là et j'essuierai quelques gouttes de pluie. Enfin, je termine les sites classés autour de Stockholm par un cimetière construit en 1920 par des architectes, devenu modèle de nombreux cimetières dans le monde. Il contient plus de 100 000 tombes (dont celle de Greta Garbo), la plupart au milieu des arbres (nostalgie des forêts suédoise ?). A l'origine cela se voulait sûrement être au calme, sauf que maintenant le cimetière est à côté d'une autoroute et c'est très bruyant.

Je remonte alors plein nord, direction la Haute Côte, à l'est de la Suède. Ce site est classé au patrimoine mondial car il subit des phénomènes géologiques étonnants qui lui fait gagner de l'altitude régulièrement : il y a 10 000 ans les glaciers ont appuyé et enfoncé les terres en les recouvrant mais depuis la fin de la dernière glaciation, cela remonte doucement. Sur place, cela ne donne cependant pas de paysage vraiment exceptionnel car les "sommets" plafonnent à 200 mètres... Il y a quand même de jolies balades à faire (4 randos le même jour, pour un total d'un peu plus de 7 heures de marche) et des choses intéressantes à voir, comme des plages de galets situées à plus de 40 mètres au dessus de la mer. Même si cela n'a rien à voir, je retiendrai aussi un musée étonnant qui conserve plein de machines anciennes : voitures, camions, engins de travaux publics, tracteurs, machines agricoles, tanks, locomotives et wagons, tramways, bateaux, avions mais aussi machines à coudre, à écrire, projecteurs de films, vieux skis, berceaux, jouets d'enfants et j'en oublie. Un mammouth semble s'être un peu perdu là-dedans mais ce qui m'aura le plus plu était la présence d'un symbalum que j'ai pu tester dicrètement et qui marchait parfaitement, première fois que j'en voyais un.

Nouvelle et dernière traversée de la Scandinavie pour aller à l'ouest voir les îles Vega. La route n'est pas très intéressante, je ne retiendrai qu'un splendide arc-en-ciel à mon réveil dans une vallée où je m'étais arrêté. Les îles Vega, ce sont plus de 6 000 îles classées car zones de nidifications de canards qui y laissaient leur duvet, ce qui fit la fortune des pêcheurs et fermiers environnants. Sur l'ensemble des îles, il y en a une principale, habitée, avec plusieurs sommets dont certains à plus de 700 mètres, les autres îles étant quasiment plates. Je traverse gratuitement car on paie sur le ferry, le lecteur de carte de crédit ne fonctionne pas avec ma carte, je n'ai pas assez d'argent liquide alors le caissier hausse les épaules et laisse tomber. Le jour de mon arrivée sur l'île principale, il fait assez beau et j'en profite pour faire une petite marche vers 2 sommets. Mais le lendemain, il pluviote, il fait froid et en fait il n'y a rien à voir ou presque, les canards étant surtout sur les autres îles, les plates. Ce n'est plus possible de les visiter, rien n'étant organisé car la période touristique est quasiment terminée et de toute manière c'était hors de prix. En plus, j'apprends que, lors des périodes où il y a du duvet, ce qui correspond aux périodes de nidification, les îles sont interdites d'accès car dans un parc naturel protégé. Bref, circulez, y a rien à voir !

Je quitte l'île avec un autre ferry (seulement 3 par semaine, il ne fallait pas le rater) qui suit un trajet différent de celui pris pour venir et qui m'amène plus au nord.

Les 7 sœurs et les îles Vega Peu après avoir accosté, je longe des montagnes magnifiques, les 7 sœurs, 7 sommets qui se suivent sur une même chaîne. Je suis trop tenté, je décide de passer la nuit à leur pied. Et miracle, le soleil et la chaleur sont au rendez-vous le lendemain. J'en profite pour me lancer dans l'ascension du pic le plus haut, le Botnkrona, 1 072 m sur la carte (mais 1 059 selon mon GPS), surtout parce qu'il est le plus au nord, sensiblement en retrait des autres me semble-t-il et j'espère pouvoir voir ainsi l'ensemble des 7 sommets en enfilade.

La montée est assez difficile, très raide, certains passages se faisant à la force du poignet en se hissant avec une corde, mais c'est magnifique. Du sommet, je vois la plupart des autres sœurs (mais hélas pas toutes), avec en arrière plan les îles Vega et tout autour beaucoup d'autres îles, fjords et sommets. La descente est plus facile que je ne pensais mais je reviens épuisé bien que je n'aie marché que 6 heures et j'aurai mal aux jambes pendant 2 jours, ce qui ne m'était pas arrivé depuis très longtemps.

Je poursuis alors ma remonté vers le grand nord. Un ferry que je voulais prendre n'est pas là et aucun horaire n'est affiché. Des hollandais à la retraite qui attendent eux aussi me donnent un de leurs guides (ils avaient 2 fois le même) avec les horaires et tarifs des ferrys de cet itinéraire. Je me rends alors compte qu'il y aura de nombreuses traversées en bateau et que cela va me revenir très cher. Je reprends ma carte, vois une route alternative un peu plus éloigné de la côte qui ne comprendra qu'un seul ferry et je fais demi-tour. Les paysages sont plaisants puis je remarque que la végétation change du tout au tout juste au moment où j'arrive au niveau du cercle polaire. Après l'avoir franchi, la végétation redevient cependant comme avant : en fait, le passage du cercle polaire s'est fait près d'un col et la modification de la végétation venait uniquement de l'altitude et non du passage de cette ligne. Je suis un peu déçu.

Je fais alors un crochet vers Sulitjelma dans une tentative pour voir une zone classée en tant que région de Laponie. Mais je suis en Norvège, la zone est en Suède et entre les 2 il y a de nombreux et hauts sommets. Pendant la nuit, il y a un vent violent ce qui m'empêche de dormir mais me permet de constater que, bien que le soleil se soit couché comme d'habitude, l'horizon reste lumineux et rougeâtre comme un crépuscule ou une aube sans fin. Sympa, un coucher de soleil qui dure toute une nuit. Au matin, je veux essayer d'atteindre le pied d'un glacier que j'entraperçois (faisant partie je crois de la zone en Suède), mais le vent est toujours là et il est parfois quasi impossible de tenir debout sous certaines bourrasques. J'abandonne l'idée, repars en voiture pour tenter une autre piste qui pourrait me rapprocher de la zone classée et tombe sur un troupeau de rennes, mes premiers. J'aperçois également de petits rongeurs, sortes de mini marmottes. Finalement la piste ne donne rien, je retourne dans la vallée et reprends la route jusqu'à Bodo. Là, je prends le ferry pour les îles Lofoten, ferry d'où j'écris la plupart de ces lignes (mer très agitée, cela tangue dur).

Actuellement, cela fait 2 jours (temps qu'il m'a fallu pour trouver un cybercafé gratuit) que je suis dans les îles Lofoten (magnifiques) mais j'en parlerai une autre fois.

A venir, les îles Lofoten donc, puis direction le Cap Nord (où la météo annonce un magnifique soleil alors qu'ici il pleut) via les peintures d'Alta et l'arc géodésique de Struve, ensemble de points qui servit au XIXe siècle à mesurer un méridien et de connaître ainsi la forme et la taille de la terre. Je commencerai alors ma longue descente vers le sud, avec la Finlande, l'Estonie, la Lettonie, etc.
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Ouest de la Suisse et est de la France - par monTdM le 10/06/2011

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