États-Unis d'Amérique

Début en Utah et Grand Canyon

Itinéraire Cliquez pour mieux voir l'itinéraire du 15 au 24/10/2014 correspondant à cette nouvelle

Avant de quitter définitivement le coin, je décide finalement de faire un aller-retour rapide jusqu'au garage Toyota pour leur signaler le problème de la courroie mal remise. Comme il n'apparaît qu'une fois par jour au premier démarrage, je passe la nuit sur leur parking. Le lendemain matin, je vois un responsable et lui montre : la courroie est bien en place, je démarre, elle sort des rainures, se décale d'un ou 2 mm et cela fait un bruit de claquement. J'arrête le moteur, montre la courroie qui est clairement sortie, la remets en place, démarre à nouveau pour lui démontrer qu'ensuite cela ne le refait plus en espérant que cela l'aidera pour la réparation. Et là, à mon grand étonnement, le responsable ose dire que, comme il n'y a plus de bruit, ils ne peuvent rien faire car ils ne peuvent pas trouver l'origine : il veut que j'attende que le problème revienne. J'explique à nouveau que cela vient de la courroie qui était sortie, qu'on peut voir clairement que sur la poulie précédente la courroie est mal positionnée ce qui explique la sortie sur la suivante, qu'il faut donc soit retendre la courroie, soit la desserrer pour la positionner correctement sur la première avant de la retendre et que cela ne se produit qu'une fois par jour donc ils ne pourront rien voir d'autre aujourd'hui, mais il s'entête. Devant tant de mauvaise fois, j'abandonne et décide de reprendre la route en espérant trouver plus tard un autre garage avec des gens un peu plus honnêtes et compétents.

Pour me rendre au parc de la Monument Valley, je décide de ne pas suivre mon GPS qui m'indiquait un itinéraire un peu trop rapide mais de prendre une petite route qui déambule dans le paysage. Le début n'est pas probant mais cela s'améliore vite lorsque j'arrive dans l'Utah. Je ne me lasse pas des couleurs et des formes variées des roches. J'arrive dans le parc d'un monument national mais ce sont des ruines d'habitations de pueblos et j'en ai déjà vues pas mal alors je fais demi-tour.

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(Paysages entre Cortez et Bluff)
Mon itinéraire se poursuit sur une route non goudronnée en bon état. Je monte en voiture jusqu'à un petit sommet car un panneau indique la mine des Dalton : je ne verrai ni mine, ni Dalton (ni Lucky Luke), juste quelques vieilles ferrailles qui rouillent dans le désert, un petit tunnel creusé par les eaux d'un torrent à sec et un panneau indiquant que des produits nucléaires sont présents : des déchets ? Le point de vue était sympa, on se croirait effectivement dans les BD mais je préfère repartir rapidement.

Je longe ensuite une petite rivière qui alimente plusieurs arbres encore bien verts contrastant avec les alentours puis retrouve le goudron.
J'arrive à Bluff, ville construite dans un large canyon aux falaises rocheuses lisses, arrondies, marron et beige. J'adore. Un petit crochet jusqu'à un cimetière qui me permet d'avoir une belle vue, encore, mais je ne m'en lasse pas. La route passe au dessus d'une gorge avec une rivière et encore des arbres bien verts : il est cependant déjà un peu tard et il y a un peu trop d'ombre pour une belle photo. Il y a de plus en plus de minéraux de fer dans les paysages : le sable devient rouge, les roches aussi et leurs formes sont époustouflantes.

Je me rends compte qu'il était possible de suivre de belles falaises en prenant une piste mais je l'ai ratée. Ce ne sera pas le cas de la suivante qui m'emmène dans la vallée des Dieux avec de nombreuses parois ou rochers isolés aux formes insolites ressemblant à des bustes ou des visages (évident à contrejour). Je décide de passer la nuit là en espérant avoir un magnifique coucher puis lever de soleil mais les falaises le masquent vite, il se couche un peu tôt pour illuminer comme je l'aurai souhaité les environs. Et au lever, il y a des nuages ce qui ternit beaucoup le site.
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(Bluff (2), paysages (3), vallée des Dieux (7))
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(Falaises, troglodyte des rochers chantant,
vagues fossilisées, chapeau mexicain)
Lorsque je finis mon tour de la vallée, un rapide coup d'œil à mon GPS me fait comprendre que je dois encore faire un petit détour : il y a une route qui monte jusqu'au plateau en serpentant dans les falaises. Elle est étroite, non goudronnée, limitée en tonnage et longueur, il y a quelques pierres qui ont roulé sur la route et un tracteur est stationné en bas pour les pousser j'imagine régulièrement avec une lame. Mais je ne suis pas le seul à venir là, il y a plein de 4x4 aménagés comme le mien.

Je reprends la direction de Monument Valley mais fais encore une halte pour voir le chapeau mexicain, un rocher plat posé sur un plus petit au sommet d'un monticule. Au pied il y a encore une rivière avec des arbres verts. Mais ce que j'admire le plus ce sont les courbes géologiques qui évoquent des vagues fossilisées.
J'arrive enfin au parc de la Monument Valley : l'entrée est chère, ils n'acceptent pas le passe annuel des parcs nationaux (que je n'ai pas mais je n'apprécie pas qu'ils le refusent) et j'ai pu voir de loin quelques rochers qui doivent en faire partie et qui ressemblent à ceux gratuits vus dans la vallée des Dieux. En plus, le temps est toujours aussi nuageux, ce qui signifie que mes photos auraient été sûrement très fades : vous aurez compris où je voulais en venir, je fais demi-tour sans aller voir ce lieu trop touristique ce qui attise les prix.
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(La Monument Valley... peut-être ou pas loin)

J'entre en Arizona, un des rares États américains (peut-être le seul ?) qui n'applique pas l'heure d'été. J'ai donc officiellement encore changé d'heure (9 heures de décalage avec la France) mais je décide de rester à l'ancienne : je ne vais rester ici qu'au maximum une semaine, changer d'heure signifierait me lever une heure plus tard alors que les journées commencent à se raccourcir. De plus, je vais faire de la randonnée, des marches qui risquent d'être longues donc qui nécessiteront de me lever tôt. Cependant pour avoir des données correctes, je mets la bonne heure sur mon appareil photo et ma caméra.

La route suit une vallée dont un des versants est constitué d'énormes blocs rocheux bien lisses. Je la quitte momentanément pour me rapprocher et prendre une photo puis, après inspection détaillée, je décide qu'un des sommets est accessible.

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(Rando sur un sommet près de Tsegi)
Seul souci ou plutôt deux : je dois descendre dans deux canyons successifs pour atteindre le pied des rochers. C'est du sable, la pente est raide mais il y a déjà des traces et cela passe bien en biais. Je monte tranquillement sur les blocs parfois sculptés par l'eau. Je rate le passage qui m'aurait fait atteindre le sommet visé en partant trop à droite à cause d'un arbre qui me cachait la visibilité. Je commence à grimper une pente très raide, des pierres se détachent sous mes pieds, je décide d'abandonner et de faire demi-tour. Mais au retour j'aperçois enfin le bon passage qui n'est plus masqué dans ce sens. Je reprends l'ascension sans problème et atteins enfin le sommet.

La vue sur l'arrière est sympa et il y a des rochers triangulaires sur le côté. Un autre sommet plus haut me tente mais il est inaccessible d'où je suis car maintenant je suis entouré de parois abruptes. Je redescends rapidement car il commence à tomber quelques gouttes.

Je suis plutôt content de cette petite virée même si ce n'était pas grand chose (deux heures de marche) : cela faisait plus d'un mois que je n'avais rien fait de sérieux et j'avais besoin de cela avant d'affronter le Grand Canyon.

Près de Tuba City Le soir, en prenant une petite route près de laquelle je vais bivouaquer, je tombe (encore) sur des roches aux couleurs et formes incroyables.

J'arrive au Grand Canyon en suivant les gorges du petit Colorado : c'est très impressionnant car elles sont fortement encaissées et profondes (500 m de dénivellé), un grand coup de couteau dans le plateau environnant.
Gorges du petit Colorado

Le Grand Canyon est une grande faille creusée par le Colorado d'est en ouest. Il est classé à l'Unesco du fait que cette entaille coupe pas moins de 14 strates géologiques couvrant près de 2 milliards d'années de la Terre. Il se visite depuis le plateau au sud, le plus fréquenté, et celui au nord. Je ferai les deux en commençant par le sud car le plus proche de moi. Il est aussi possible de descendre la rivière en rafting (avec plusieurs passages de rapides) mais le canyon proposant peu d'endroits pour embarquer et débarquer, les excursions durent obligatoirement 8 ou 15 jours.

J'avoue avoir été assez déçu à mon arrivée. Il est certes très profond (1 600 mètres en moyenne) mais aussi très large (16 km en moyenne) et surtout il s'étage sur plusieurs niveaux de falaises avec de larges zones quasiment plates entre chaque niveau (cela ressemble donc à des marches d'escalier) entrecoupé par de nombreux autres canyons perpendiculaires (surtout du côté nord car plus haut donc recevant plus d'eau et de neige ce qui favorise l'érosion).

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(Vues depuis le sud, d'est en ouest,
forêt, wapiti, écureuil, sittelle à poitrine blanche, merlebleu de l'Ouest, pic chevelu, cassenoix d'Amérique)
Mais cette déception était surtout liée à l'ensoleillement, assez mauvais le premier jour avec beaucoup de nuages faisant de grandes tâches sombres et donc de grands contrastes. Je resterai au total 4 jours dans le sud (3 de visite et 1 de repos), il me faudra une journée complète pour faire le tour avant de passer 2 jours côté nord. L'entrée du parc, payante, est valable pour 7 jours, exactement le temps dont j'avais besoin pour bien apprécier et profiter de ce bien. Je ferai deux randonnées côté sud que vous pouvez retrouver sur la page d'accueil de mon site ou en suivant les liens un peu plus loin.

Pendant cette semaine, j'ai pu voir de nombreux animaux, wapitis, bisons, écureuils de différentes sortes (dont un roux très rare d'après le livre d'un ranger à qui j'ai montré les photos) et oiseaux.

Randonner ici est très difficile car l'exact opposé des randonnées habituelles en montagne : on démarre à plus de 2 000 mètres tôt le matin, ce qui signifie qu'il fait très frais pour ne pas dire froid à cette période de l'année (5°) et on descend au lieu de monter, donc on commence par le plus facile physiquement. Le fond se situe entre 700 et 800 mètres d'altitude et du fait de la latitude (sud des États-Unis), on est dans un climat semi-désertique (nombreuses plantes grasses) avec des températures très élevées pendant la journée (29°C selon les indications des rangers quand j'y étais : mais en été, période la plus fréquentée, il n'est pas rare que cela dépasse les 40°). Lorsqu'on fait demi tour, on est donc au point le plus bas de la marche, il faut maintenant grimper alors qu'on a déjà pas mal de kilomètres dans les jambes et qu'il fait très chaud. C'est encore pire lorsque l'on randonne sur le versant nord car on a tout le temps le soleil sur soi avec très peu d'ombres accessibles. Il est évidemment possible de descendre, de randonner le long du Colorado pendant plusieurs jours avant de remonter. Mais la plupart des gens qui viennent marcher ici le font en deux jours : ils descendent tranquillement, dorment dans un des nombreux camps aménagés puis remontent tôt le matin suivant, ce qui évite évidemment tous les désagréments précédents et permet de revenir à une randonnée plus classique.

Pour descendre, il y a plusieurs accès possibles. Le plus fréquenté est appelé le corridor comprenant côté sud deux chemins différents qui se rejoignent au niveau de deux ponts suspendus avant de remonter côté nord. Gros problème : la traversée sud-nord fait 34 km à pied... et plus de 300 km en voiture car du fait de la largeur et longueur du Grand Canyon, il faut faire un détour énorme pour atteindre un pont qui le traverse à un endroit pas trop large. Il n'y a évidemment pas de navettes entre les deux plateaux, faire la traversée signifie donc la faire deux fois, dans un sens puis dans l'autre sauf à être plusieurs avec plusieurs voitures ce qui n'est pas mon cas.

Grandview
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ou sur ce lien pour voir la rando
Ma première marche descend depuis le point de vue "grande vue" (Grandview) jusqu'au "plateau du fer à cheval" (horseshoe mesa) mais j'ai poursuivi jusqu'au bord du dernier niveau des gorges du Colorado.

La remontée fut difficile et éprouvante car la pente était très forte au moment le plus chaud de la journée.
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(Rando sur le sentier Grandview et au delà,
plantes grasses et merlebleu azuré)

Colorado
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ou sur ce lien pour voir la rando
La seconde randonnée correspond aux deux itinéraires sud du corridor que l'on fait généralement sur deux jours mais que j'ai enchaîné : 10 heures à pied moins pénibles que lors de la première marche car il y avait pas mal d'ombres, un peu de vent et la température avait clairement baissé.
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(Sentiers sud du corridor,
écureuil roux, mules et coucher de soleil)

Je m'étais cependant levé un peu tard (avec le soleil) donc j'ai démarré quand il était déjà assez haut et j'ai fini de nuit avec une lampe frontale pendant 1/2 heure (sans aucune difficulté car j'étais à ce moment là sur le plateau donc à plat sur des chemins type forestier).

Ces deux itinéraires de cette seconde randonnée peuvent se faire en mules même à cette période de l'année. Le chemin est donc assez facile, plutôt large avec des pentes assez douces. Seul gros défaut, des marches ont été créées autrefois dans les zones les plus escarpées avec des troncs d'arbres. Mais avec la fréquentation, le sol s'est fortement érodé et creusé, il est presque devenu d'une pente uniforme laissant alors les troncs d'arbre hors sol : on se croirait sur un 110 mètres haies avec des haies de 10 à 30 cm de hauteur à franchir tous les deux mètres en moyenne, sauf que le 110 mètres faisait au total plusieurs centaines de mètres sur l'itinéraire que j'avais choisi pour la remontée : très pénible à la longue.

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(Formations géologiques, incendies réussis et ratés, automne, tamia, cerfs mulets, bisons, oiseaux, cassenoix d'Amérique et sittelle pygmée, geai de Steller)
Les 300 km pour rejoindre le nord me permettent de retrouver encore de beaux paysages et formations géologiques. J'assiste à un feu de forêt sous contrôle : les rangers, pour entretenir les forêts et minimiser les risques d'incendie à grande échelle, ont pris l'habitude de mettre le feu aux sous-bois. Mais les surfaces sont tellement grandes qu'ils ne doivent pas arriver à tout maîtriser : quelques kilomètres plus loin, je vois l'illustration d'une zone sûrement insuffisamment entretenue et qui fut détruite par les flammes.

Il y a environ un siècle, un homme a eu l'idée de ramener des bisons sur le plateau du nord. On les trouvent normalement beaucoup plus au nord mais là ils ont réussi à s'acclimater et il est fréquent d'en rencontrer sur la route d'accès.
J'avais peur côté nord d'être trop à contrejour mais le Grand Canyon est tellement long (plus de 400 km) et les plateaux tellement déchiquetés qu'il est facile de prendre des photos soit vers l'est soit vers l'ouest en fonction de l'heure pour avoir un bon éclairage.

Le dernier jour, j'ai de la chance : alors que le temps était globalement très positif (hormis le premier jour), une brume impressionnante remplie le Grand Canyon, ce qui donnera des photos que j'adore (nb : je dis brume mais en fait c'était très probablement des fumées d'incendie de rangers).
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(Vues du nord, brume)

J'ai eu un gros problème (mais pas grave) pendant mon séjour dans le Grand Canyon. J'utilisais deux téléphones pour mon système GPS : l'un me servait à enregistrer mes itinéraires, le second à me diriger avec des cartes routières de l'ensemble de l'Amérique. Mon premier téléphone, le plus vieux et avec lequel j'avais déjà eu des problèmes de batterie (les batteries de rechange que j'achetais étaient toutes très vieilles et j'ai eu du mal à en trouver une fonctionnant), ne reste maintenant allumer que quelques secondes même en le laissant branché. J'ai réglé ce souci en basculant l'ensemble de mon système (enregistrement et navigation) sur le second téléphone. Sauf que je n'avais pas vu que la puce GPS de celui-ci était de très mauvaise qualité. Pour la navigation, cela n'avait pas trop d'importance, le logiciel ramenant automatiquement mon positionnement sur la route. Mais pour l'enregistrement, cela s'est avéré catastrophique avec des points zigzaguant de chaque côté de la route parfois de manière très éloignée. Cela m'oblige à corriger les trajets presque entièrement avant de les mettre sur mon site. Le problème est maintenant réglé car mon premier téléphone n'ayant pas de puce GPS intégrée, j'utilisais une puce externe fonctionnant en bluetooth que j'ai pu connecter à mon second téléphone à la place de la puce interne : les trajets maintenant sont de nouveau corrects. Mais je me suis rendu compte de cette anomalie que très tardivement et j'ai beaucoup à faire pour rendre exploitable un grand nombre d'itinéraires (je n'ai pas fini) ce qui explique mon retard dans la production de nouvelles.

Je m'arrête là dans la rédaction. Après le Grand Canyon, je suis resté quelques temps en Utah pour y voir plusieurs parcs nationaux (prochaine nouvelle) puis je suis remonté plein nord pour voir deux autres parcs nationaux (seconde nouvelle à suivre) et enfin je suis entré au Canada où, saisi par le froid et avant le mauvais temps, j'ai pu voir l'essentiel de ce que je souhaitais (troisième nouvelle à venir).

Je suis actuellement proche de Vancouver où je patiente dans un climat plus chaud mais très humide (énormément de pluie) jusqu'à ce que mon site soit à jour. Je redescendrai alors le long de la côte Pacifique pour voir trois derniers sites des États-Unis classés à l'Unesco avant d'atteindre le Mexique.