Galerie photo
Veuillez patienter, chargement en cours Présentation
Préparation Webmaster
Lettre d'informations
|
|
Cliquez pour mieux voir l'itinéraire du 17/04 au 09/06/2011 correspondant à cette nouvelle |
17/04/2011, 13h30'12'' : comme indiqué dans la nouvelle précédente, je reprends la route mais avec un passage obligé sur Nancy où j'ai des travaux de rénovations à faire dans mon appartement.
Après 7 mois passés en 2010 dans la péninsule ibérique où j'ai pu voir tous les sites continentaux classés au patrimoine mondial de l'Espagne et du Portugal (seuls les biens situés sur des îles m'ont échappé), j'ai décidé de poursuivre toujours avec l'Europe mais cette fois-ci dans une grande boucle nord-est-sud.
Pendant l'hiver, j'ai un peu préparé / réparé / amélioré la voiture (changement des pneus et des filtres, vidange, peinture de la malle, réparation du joint du hayon, du frein à main, de ma galerie et d'autres petites bricoles). J'ai aussi changé 3 de mes injecteurs, dépense très onéreuse sur les conseils de mon garagiste habituel mais qui semblerait totalement inutile : je suis à ce sujet en conflit ouvert avec lui et cela risque de se terminer devant les tribunaux.
Et pendant cette période, j'ai beaucoup développé mon script (il a plus que doublé) pour le site monzoo.net, histoire d'avoir une activité intellectuelle après ces nombreux mois culturels.
Il fait très beau mais une brume à l'horizon masque hélas en grande partie les Alpes suisses. Je reprends la route normale jusqu'à Pontarlier puis effectue un nouveau détour plein ouest en direction de Salins-les-Bains. Quand j'y arrive il est déjà tard et je cherche donc mon premier bivouac, dans un bois au sud de la ville.
18/04 : après un petit déjeuné minimaliste car j'ai oublié de prendre le pain de mie que j'avais mis au frigo pour le conserver, après deux courts arrêts pour en racheter et faire le plein d'essence, me voilà devant les caisses de la grande saline de Salins-les-Bains, classée à l'Unesco, pile à l'heure pour la visite guidée.
Malgré ces progrès, la saline doit fermer en 1962. Mais le puits est toujours opérationnel (d'ailleurs la saumure est actuellement utilisée telle quelle par le département pour le salage de ses routes) et pendant la visite on peut voir le système en fonctionnement. Il est également possible de goûter à ces eaux : c'est effectivement très salé !
A la fin de la visite, je pars juste à côté pour aller voir la saline royale d'Arc-et-Senans mais arrive 15 minutes avant la fermeture de midi. Je décide donc d'attendre la réouverture et mange au petit bistrot juste en face (patron très sympa puisqu'il m'offrira le café).
A 14 heures, après avoir hésité je décide de suivre la visite guidée : mauvais choix, les lieux parlent d'eux-même et ne nécessitaient pas un guide, ce dernier étant en plus peu précis dans ces explications. Cette saline est classée au patrimoine mondiale car elle fut l'une des premières (1779) usine intégrée permettant une organisation rationnelle et hiérarchisée du travail, un siècle avant le taylorisme. Elle devait être suivie par la construction d'une 'cité idéale' style ville nouvelle mais l'architecte Claude-Nicolas Ledoux tomba en disgrâce et le projet resta à l'état de dessins et maquettes. Cette saline, également ignigène, fonctionnait avec les eaux provenant de Salins-les-Bains acheminées par un "saumoduc", longue conduite de 21 km en partie enterrée. Le feu des poêles était alimenté par la forêt toute proche, la plus grande du royaume de France à l'époque.
L'activité s'est arrêtée en 1895 car elle ne fut jamais réellement rentable (beaucoup de fuites dans le saumoduc) et le développement du chemin de fer rapprocha les marais salants de Paris mettant cette dernière technique comme la seule économiquement viable. La saline royale subit alors pillages, incendie liée à la foudre voire dynamitage par les propriétaires eux-mêmes pour rouspéter contre la décision du classement d'une partie des bâtiments aux monuments historiques ce qui impliquait des surcoûts d'entretien. A partir de 1930, les ruines qui restaient sont reprises et restaurées par le département mais le site ne fonctionne évidemment plus et il ne reste que quelques bâtiments, vides ou presque, à l'architecture tout de même relativement originale. En résumé, un peu déçu mais surtout par le guide.
Je pars ensuite pour Besançon pour la visite de la citadelle, classée en tant que "Fortification de Vauban". J'y arrive une heure avant la fermeture, j'ai donc droit au demi-tarif ce qui me va très bien car le plein tarif sert en fait à visiter le zoo qui a investi les lieux et je ne suis pas venu là pour cela.
Je reprends enfin la route pour arriver à Nancy un peu avant 21 heures. Après un petit film au complexe cinématographique de Ludres, je m'installe pour la nuit dans la forêt juste au dessus, au bord d'un chemin non interdit à la circulation.
du 19/04 au 09/06 : je reste sur Nancy pendant toute cette période.
On y notera entre autres :
- le changement plusieurs fois du lieu de bivouac (je ne dors pas à l'appartement car il n'y a pas d'électricité ni de frigo alors que j'ai tout cela dans la voiture)
- une belle amende car j'ai circulé sur une piste forestière non ouverte à la circulation (j'avais vu plusieurs véhicules entrer et sortir de cette piste et avait imaginé l'interdiction comme vieille et obsolète. Mais pas pour le garde ONF que j'ai croisé au moment de partir après avoir passé la nuit dans un coin de cette forêt)
- plusieurs piqûres de tiques (une dizaine en tout pendant cette période, en plusieurs fois) me faisant craindre pour la maladie de Lyme (des analyses à Anvers un mois plus tard à l'Institut de médecine tropicale à partir d'une ordonnance d'un médecin de Nancy qui m'avait dit d'attendre au moins 15 jours s'avèreront heureusement négatives)
- des petites améliorations sur la voiture : achat de tendeurs pour maintenir mes jerricans d'eau en place et de 2 mini-rétroviseurs extérieurs pour éliminer les angles-morts
- des soucis avec la voiture, notamment une surconsommation passagère de 2 litres au 100 me faisant craindre quant aux injecteurs neufs. Tout étant redevenu normal, je pense que cela est venu d'un plein avec du diesel de très mauvaise qualité (style fond de cuve). Ce qui m'inquiète aujourd'hui car j'ai soi-disant 2 préfiltres pour empêcher ce type de désagréments. Autres soucis : la batterie de mon panneau solaire ne fonctionne plus à plein régime et le frigo s'arrête la nuit : il faudra que je la change en revenant. Enfin, la planche qui me sert de galerie recommence à se fissurer. J'essaie une colle ("sans clou ni vis") mais elle ne tient pas plus d'une semaine à cause des nombreuses averses. Une autre colle, blanche, spéciale humidité pour le papier peint, ne marche pas du tout pour le bois. Je laisse alors tomber, les décollements n'étant pas très importants
- la consultation de divers avocats, policiers, association de consommateurs concernant le fait d'avoir changé mes injecteurs pour rien puisque ce changement était sensé me faire faire des économies de consommation et que rien n'a changé et pour cause selon les divers garagistes Toyota que j'ai interrogés depuis. Tout cela se terminera le dernier jour de mon séjour à Nancy par l'envoi d'une lettre recommandée à mon garagiste
- la demande de plusieurs devis pour changer une des vieilles fenêtres (en simple vitrage et vieux châssis en bois) de mon appartement et le dépôt d'un dossier à la mairie pour avoir l'autorisation de faire ces travaux (autorisation que je n'aurai pas, l'architecte des bâtiments de France, consulté par la mairie car je suis dans le périmètre d'un monument classé même si totalement invisible de mes fenêtres, m'obligeant à mettre un chassis bois au lieu du PVC que je voulais, ce qui doublerait la facture et je ne peux me le permettre)
- beaucoup de rebouchage de fissures et trous/creux divers dans les murs, de ponçage, d'application de peinture (et de nettoyage de tâches faites par moi ou laissées par d'anciens locataires), de réparation d'étagères, de placards, de plinthes, de recollage de papier peint, de changement d'un tuyau de gaz et du lino d'une pièce, de travaux d'électricité, de découpe de carrelage, de pose de joints d'étanchéité et surtout beaucoup de perte de temps à cause d'une peinture lamentable qui ne se recouvrait pas correctement.
Le 10 juin, je quitte enfin Nancy direction l'Allemagne : à venir dans la prochaine nouvelle.
NB : pendant cette période, je ne suis pas allé visiter la place Stanislas de Nancy pourtant classée à l'Unesco car ayant habité cette ville plusieurs années, je connais et ai déjà de nombreuses photos. Désolé pour ceux que cela aurait intéressé : je confirme juste que cette place mérite largement ce classement.
Nouveau départ - par monTdM le 17/04/2011
Pyrénées espagnoles, Andorre, France et fin provisoire - par monTdM le 28/11/2010

Mes 5 premiers sites de l'Unesco... en France - par monTdM le 04/05/2010
Et c'est parti ! - par monTdM le 19/04/2010
Le départ approche ! - par monTdM le 12/04/2010










le 09/10/2019 à 08:28

le 18/11/2016 à 12:45