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Amérique du Sud - 3 nouvelles par monTdM du 03/09/2016 au 12/08/2017
Passage du Panama vers la Colombie - par monTdM le 16/06/2016
Amérique centrale - 4 nouvelles par monTdM du 09/03/2016 au 10/05/2016
Mexique - 6 nouvelles par monTdM du 19/06/2015 au 28/02/2016
La zone Pacifique des États-Unis - par monTdM le 30/05/2015 Ouest du Canada - par monTdM le 02/04/2015
Le 10 novembre, la météo s'annonçant très belle pour les jours suivants même si une vague de froid est annoncée, je décide donc de tenter la visite de quelques biens classés supplémentaires au Canada et de reprendre la route le lendemain. Il n'y a qu'un point qu'il me reste à résoudre : la possibilité de revenir aux États-Unis. Car j'ai un visa de 3 mois qui s'achèvera bientôt et je ne suis pas persuadé de pouvoir en obtenir un autre lorsque je voudrai redescendre vers le Mexique. Lorsque j'étais à Montréal, j'étais allé spécialement au bureau des douanes à l'aéroport pour interroger des douaniers américains qui m'avaient dit... peut-être oui, peut-être non, tout dépendant du délai entre les deux périodes de visas. Et lors de mon entrée aux États-Unis, le douanier m'avait dit que cela dépendrait... du douanier ! La vague de froid est bien là : -16°C pendant la nuit. Du coup j'hésite à reprendre la route maintenant ou attendre que cela se calme. Mais patienter ici consommerait mon visa américain actuel, durée dont j'aurai besoin si finalement je ne peux pas passer au Canada et si je dois redescendre directement vers le Mexique. Je reprends donc la route le 11 novembre en direction de la frontière. A mon arrêt suivant pour refaire le plein de diesel, je cherche un produit à rajouter pour protéger la voiture du froid. Ils ont ce qu'il faut pour essence mais pas pour diesel, je demande et ils me disent de prendre un flacon qui en fait sert à dégeler (curatif) et non pas à protéger (préventif). Je leur signale mais ils me disent que tout le monde prend cela même si c'est écrit qu'il ne faut pas l'utiliser en préventif. Je leur fais confiance et en rajoute dans le diesel. Ce sera efficace car effectivement, malgré les températures extrêmes que je vais subir (voir plus loin), malgré le chauffage allumé et malgré le fait que je ne roulerai presque pas, je n'aurai jamais de souci de démarrage. Par contre je ne sais pas si mon chauffage a souffert de ce produit ou si c'est la sonde qui est en cause mais il ne fonctionnait plus comme avant et j'ai eu de grandes difficultés à le régler (avant, en le mettant au minimum, il se déclenchait et s'arrêtait régulièrement pour maintenir une température entre +10 et +14°. Maintenant il démarre, commence à chauffer mais s'arrête avant d'atteindre la bonne température puis il ne repart plus : je suis obligé d'augmenter le réglage avec l'inconvénient qu'ainsi il ne s'arrête plus du tout, ce qui conduit à des températures un peu élevées et une forte consommation inutile de diesel. Je dois donc l'éteindre puis le rallumer plus tard quand il fait à nouveau trop froid). J'ai aussi eu des soucis de consommation de diesel (du style 1 à 2 litres de trop au 100 km à une période où la température avait bien augmenté et où je n'utilisais plus le chauffage), mais il est difficile d'en déduire que cela venait du produit car lors d'un plein suivant, j'ai eu à nouveau (cf. ma précédente nouvelle) un très bon rendement. Je reprends le fil de mon récit : avant d'arriver au poste frontière, je passe un col à 1 800 mètres d'altitude et il fait -20° alors qu'il est 14 heures, ce qui est mon nouveau record de froid pendant la journée. Comme pour ma sortie du Canada en septembre dernier (et contrairement aux frontières traversées en Europe : Angleterre-France, Turquie-Grèce, Bosnie-Croatie, Monténégro-Albanie, etc), il n'y a pas de contrôle de sortie des États-Unis mais uniquement un poste d'entrée au Canada. Dans l'autre sens il y a bien sûr un poste d'entrée pour les États-Unis et un bâtiment administratif alors je m'arrête sur un parking pour aller voir les douaniers américains. Ils ne semblent pas très compétents, je suis à un passage de frontière assez isolé et il ne doit pas y avoir grand monde qui passe par là alors clairement ils ne connaissent pas mon cas : quand je leur dis que je quitte leur pays et que je dois leur laisser le carton agrafé dans mon passeport qui me sert de visa, ils ont l'air tout étonné. Mais ils le prennent sans réagir au fait que le numéro est barré et remplacé par un autre numéro à la main (voir la nouvelle du 27/09/2014). Et quand je leur demande si je pourrai revenir plus tard, ils me disent que si je reviens avant la fin de mon visa actuel, il n'y aura pas de souci (si je garde le carton) et si je reviens au-delà, les douaniers me feront un nouveau visa. Ils semblent même étonnés que je leur demande s'il n'y a pas de délai entre les deux visas. Bref, je ne suis pas très convaincu par tout cela mais comme il y a beaucoup de postes frontières entre les deux pays, je me dis que si j'ai des problèmes à l'un j'en essaierai un autre. Je retourne donc à la voiture et me présente à la frontière du Canada. Le douanier dans sa loge prend uniquement mon passeport, me pose deux questions, donne mon passeport à une femme debout derrière lui qui se penche pour jeter un coup d'œil à ma voiture depuis la fenêtre de la guérite et je me retrouve avec un nouveau visa valable 6 mois en moins d'une minute : je pense que la température (il faisait -17°C lors de mon passage) a joué en ma faveur. Je fais maintenant un bref retour en arrière pour vous parler des taxes d'importation de la voiture. Je n'ai rien eu à payer lors de ce second passage au Canada mais j'avais dû en régler lors de mon arrivée par bateau (voir la nouvelle du 04/08/2014). Lorsque j'ai quitté le Canada le 3 septembre j'avais remis le papier d'importation à la douane (voir la nouvelle du 27/09/2014). Le 9 septembre j'ai reçu un email très étrange avec juste une pièce jointe et un mot "SVP prendre connaissance de ce document" : aucun bonjour, merci, cordialement ou autre formule de politesse ni signature. J'ai donc cru à un spam comme on en reçoit fréquemment sauf que c'était en français et que 99.99% des spams sont en anglais. Après avoir scanné la pièce jointe, un fichier .doc pouvant contenir aussi des virus, je l'ai finalement ouverte : c'était une demande de renseignements des douanes canadiennes pour savoir si j'avais quitté le territoire avec ma voiture. Ils n'avaient apparemment pas reçu le papier d'importation avec les tampons de sortie alors je leur scanne la copie que j'avais. Cela leur suffira pour m'envoyer le chèque de remboursement (un mois plus tard) que j'ai reçu et pu encaisser à ma banque deux mois après ma sortie du pays (cette histoire de taxes payées puis remboursées m'aura juste coûté 25 euros de frais bancaire). Mais après mes déboires à mon arrivée, le douanier à la sortie qui n'a pas fait son boulot et cet email étrange, l'administration canadienne ne brille décidément pas par sa compétence.
Ces températures, même si elles ne me gênent pas lorsque je suis bien au chaud dans la voiture, posent quand même quelques désagréments. Lorsque je cuisine, cela fait évidemment de la vapeur qui gèle sur les vitres à l'intérieur de la voiture. Gratter met du givre partout (donc je ne le fais pas) et c'est extrêmement glissant, les ventouses de mes "rideaux" isolants n'adhèrent plus. Je suis obligé d'utiliser un briquet pour faire fondre et réchauffer les vitres aux endroits où je veux les accrocher, ce qui est assez long et inconfortable. Mais parfois le givre sur mes vitres prend de très jolies formes. L'autre souci est que je ne peux pas faire de vaisselle normalement. Même si je chauffe de l'eau pour laver, je n'ai pas le temps de rincer ni d'essuyer, cela gèle avant. Du coup je fais tout à l'intérieur de la voiture, même si cela fait quelques inondations qu'il faut éponger. Finalement au bout de quatre jours cela se réchauffe, il fait presque positif pendant la journée (mais au détriment du ciel qui s'est couvert). Je pars visiter le bien classé, un précipice à bisons. Aux temps préhistoriques, les amérindiens avaient mis au point une méthode de chasse très originale. Ils fabriquaient une sorte de corridor balisé avec des pierres, l'un d'entre eux se glissait derrière un troupeau de bisons puis les effrayait ce qui entraînait les animaux sur cette piste le long de laquelle des villageois se tenaient pour qu'ils n'en sortent pas. Au bout il y avait une falaise que les bisons ne voyaient que trop tard et dans leur élan ils tombaient, poussés par ceux qui arrivaient derrière. Les amérindiens n'avaient plus qu'à refaire leurs stocks de viande et autres outils/armes/ustensiles/vêtements/tentes, tout cela fabriqué à partir d'éléments de ces animaux (peaux, os, ligaments, etc). Plusieurs précipices ont été utilisés dans cette région mais le site Head-Smashed-In (qui signifie le crâne écrasé car selon une légende un jeune chasseur qui attendait en bas trop près de la falaise aurait été coincé sous des bisons et on l'aurait retrouvé avec le crâne complètement enfoncé) a été classé du fait de la très grande quantité de vestiges qui y a été découverte prouvant que le lieu a été utilisé pendant plus de 5 700 ans et cela jusqu'à la fin du XIXème siècle.
Je reprends ensuite la route pour aller un peu plus au nord voir le parc aux dinosaures. Ce bien est classé car il contient un nombre impressionnant de squelettes d'espèces très variées (des reptiles mais pas uniquement) datant de près de 75 millions d'années. L'endroit fut abondement fouillé par toutes les nations et on trouve aujourd'hui dans de nombreux musées du monde des vestiges qui viennent de là. Le site se caractérise aussi par un paysage original dû à l'érosion et par un milieu riche alimenté par un cours d'eau qui attire notamment une très grande variété d'oiseaux.
Je quitte le secteur pour aller vers le dernier bien classé du Canada qu'il est encore possible de voir en cette saison : les parcs des Rocheuses canadiennes. Certes il est tombé un peu de neige mais pas beaucoup ce qui laisse espérer la possibilité de faire encore quelques randonnées. En cours de route je décide de faire une halte sur une des nombreuses aires de pesage des poids lourds dans le but de demander si je peux l'utiliser pour ma voiture. En fait je n'en ai pas besoin car il n'y a personne et la balance est libre d'accès. J'arrête la voiture dessus et, après avoir estimé l'eau qui me manque dans les jerricans et remarqué que j'ai un réservoir d'essence presque vide, j'en déduis que, lorsqu'elle est complètement remplie et avec moi à bord, ma voiture pèse exactement 2,5 tonnes. Je ne sais pas pourquoi mais je m'attendais à beaucoup moins sachant que sur ma carte grise ma voiture fait officiellement 2 tonnes à vide (mais avec ce qui a été enlevé, sièges, marchepieds... et ce qui a été ajouté, tiroirs, malle... et mes affaires, je m'attendais plutôt à 2.2 / 2.3 tonnes). Enfin, ce qui est rassurant, c'est que je suis assez largement en dessous de la masse maximale autorisée. Lorsque j'arrive le soir à l'entrée sud-est des Rocheuses il fait encore un très beau ciel bleu, j'ai tout juste le temps de prendre deux photos. Cela se couvrira pendant la nuit et finalement je ne reverrai pratiquement plus le soleil avant de quitter précipitamment la zone. Le premier jour je le passe sur Internet à attendre que le temps s'améliore car l'entrée des parcs est assez chère, elle n'est valable que pour une journée à la différence des parcs américains et je ne veux pas en gaspiller une. Mais la météo qui annonçait l'arrivée d'éclaircies n'est pas au rendez-vous et les prévisions sont maintenant plus pessimistes alors je décide de commencer mon circuit le lendemain.
Le soir, je décide d'entrer dans le parc quand il n'y a plus personne dans la guérite car avec la météo j'ai clairement gaspillé une journée de mon précédent billet et je ne souhaite pas repayer, en espérant que ce système officiellement autorisé aux États-Unis fonctionne aussi pour les parcs canadiens. Je dors sur un grand parking sans être dérangé. Le lendemain la météo est meilleure puisqu'il ne neige plus. Il y a même du ciel bleu mais encore une fois il s'arrête juste à mon niveau et là où je vais aller au nord c'est assez couvert. Pendant que je petit-déjeune le temps du sud semble gagner du terrain alors j'ai un peu d'espoir.
Le parc suivant (parc national de Yoho) n'est pas loin, je décide d'y faire un rapide aller-retour car on y trouve un site archéologique assez unique avec notamment des fossiles des tout premiers animaux datant de plus de 500 millions d'années (animaux marins à corps mous, les plus connus étant les trilobites). Le site est évidemment enseveli sous la neige mais il y a un petit musée, fermé officiellement pour la saison mais avec une boutique qui reste ouverte et qui permet de voir quelques vitrines... ou plutôt qui m'aurait permis de voir car il ferme au moment où j'arrive et il ne rouvrira que 4 jours plus tard, durée que je ne peux pas me permettre d'attendre. Je me contente des quelques panneaux explicatifs à l'extérieur, un peu maigrichon. J'apprends quand même que dame Nature semble avoir fait quelques expériences avant d'en arriver aux espèces plus classiques, avec des fossiles aux aspects les plus étranges : une espèce (Opabinia) avait 5 yeux situés sur des pédoncules par exemple. Je vous recommande le site du musée royal de l'Ontario où de nombreux fossiles sont présentés avec pour certains des simulations 3D (animaux avec un estomac dans la tête [Marrella], sans yeux [Habelia], avec de nombreux 'bras' faisant ressembler l'animal à une lyre [Lyracystis], vers avec des pattes et des épines [Hallucigenia], etc). Je retourne à Lake Louise où dans un bar je vois sur Internet que la météo qui arrive est catastrophique : neige abondante puis très grand froid. Mais il me reste deux jours de répit ce qui devrait me suffire pour finir ce que je voulais voir. Je prends la route des glaciers, franchissant de nuit à nouveau des barrières d'une zone du parc théoriquement payante. Je ne veux pas gruger mais il n'y a personne à cette heure-ci, la météo comme déjà dit s'annonce mauvaise donc j'ai l'intention de me lever avant le lever du soleil pour augmenter mes chances et je ne peux attendre que les rangers soient levés alors qu'il y a pas mal de routes à faire avant d'atteindre les meilleures zones. Je dors presque 25 km après les barrières encore sur un parking près d'un camping évidemment fermé situé à plus de 1 800 mètres. Au matin j'ai de la chance, il y a quelques éclaircies et j'arrive à voir de beaux paysages. J'entre dans un autre parc (parc national de Jasper) et arrive au champ-de-glace où se concentrent les plus grands glaciers des Rocheuses qui alimentent en eau de nombreuses villes du Canada. C'est un peu brumeux mais cela reste acceptable.
Je poursuis ma route jusqu'à Jasper en m'arrêtant deux fois pour voir des zones de cascades, largement gelées mais je ne m'en lasse pas. A Jasper, je vais jusqu'au canyon Maligne très étroit mais il n'y a presque pas d'eau. Je lis d'ailleurs que, quand les niveaux sont bas, la rivière à tendance à circuler dans des couches sous le canyon et n'en ressort qu'un peu plus loin. J'avais vu une photo qui m'avait conduit à venir jusque là mais je repars un peu déçu même s'il y avait quelques zones intéressantes. Sur la route j'y ai encore croisé quelques cerfs mulets, un peu frigorifiés mais le pire est à venir. Je vais maintenant vers l'ouest dans le dernier parc accessible (parc provincial du mont Robson) qui tire son nom du plus haut sommet des Rocheuses. Le bien des Rocheuses canadiennes contient encore deux autres parcs mais on ne peut pas les atteindre en voiture.
Il y a un centre d'accueil au démarrage du sentier d'accès au mont Robson. Depuis cet endroit on est sensé pouvoir le voir mais il est dans les nuages. Autour de moi certains sommets sont dégagés alors je décide de pique-niquer là puis j'attends en faisant des grilles de sudoku mais cela ne se lèvera jamais. J'avais été tenté de suivre le sentier, pas jusqu'au bout mais jusqu'à un point intermédiaire d'où l'on peut voir un beau glacier au pied du mont qui se jette dans un lac mais je suis arrivé tard, le sentier fait quand même 17 km, il est recouvert de 10 cm de neige et la très mauvaise météo est prévue pour le lendemain alors je préfère m'éloigner le plus vite possible des Rocheuses. En sortant des parcs je change d'heure et me retrouve ainsi avec un décalage de 9 heures avec la France. La route n'est pas très bonne jusqu'à Vancouver : il a neigé mais cela n'a pas été très bien dégagé, il y a beaucoup de rails gelés sur la route et c'est très éprouvant. D'autant qu'il y a de nombreux camions qui roulent à des vitesses impressionnantes, je me fais doubler plusieurs fois alors que je suis sur une voie de droite nettement mieux du fait qu'elle est plus circulée et que les camions doivent emprunter celle de gauche recouverte de neige gelée. D'ailleurs, un peu plus loin, je veux faire le contraire et doubler un camion un peu plus prudent, mais la voie de gauche est tellement gelée que la voiture zigzague dans l'étroit couloir de la voie et j'abandonne de peur de me retrouver projeté sur le camion. Un 4x4 arrive, me double sans problème mais en voulant dépasser ce même camion a les mêmes difficultés que moi, lui aussi abandonne et il se rabat devant moi.
Finalement j'arrive près de Vancouver, j'ai bien roulé mais suis totalement épuisé par ce trajet. J'ai cependant eu de la chance car dans l'autre sens, à deux endroits différents, des camions qui avaient essayé de se doubler étaient finalement restés bloqués au milieu de l'autoroute, provoquant deux bouchons assez conséquents. Il fait presque chaud, +14°C ! La pluie commence à tomber et cela ne va pas s'arrêter pendant 3 jours : si j'ai quitté les Rocheuses, c'était justement pour éviter l'équivalent en neige, plus de 80 cm selon la météo que je suis sur Internet plusieurs fois par jour. Pour Vancouver ils annoncent des risques d'inondation mais il n'y en aura rien. Et après la pluie, le froid annoncé arrive : -9° où je suis... ce qui se traduit par -35°C à Lake Louise ! J'ai traversé les Rocheuses juste au bon moment on dirait. A Vancouver, je reste un mois et demi en changeant plusieurs fois d'endroits pour dormir car c'est assez dense en population et je n'arrive pas à trouver un endroit tranquille : jeunes qui viennent bruyamment discuter parfois en pleine nuit, gens qui amènent leur chien au petit matin, trains trop proches qui klaxonnent (au Canada et aux États-Unis, j'imagine que c'est une mesure de sécurité obligatoire, les trains klaxonnent systématiquement aux passages à niveau même en plein ville et en pleine nuit et on les entend parfois de très loin) ou tout simplement route plus circulée que prévue (je m'étais par exemple arrêté pas loin de l'entrée d'un parc qui fermait la nuit mais pendant deux nuits un monde incroyable passait devant moi. Je compris pourquoi lorsque je découvris une affiche annonçant le tournage dans le parc pendant 3 jours d'un épisode d'une série TV canadienne de zombies ! Une autre fois, je m'étais installé le long d'une route non goudronnée mais j'ai été réveillé à l'aurore par des véhicules de travaux publics : ils démarraient un chantier juste à côté de moi !). Je m'installe finalement dans une rue en impasse avec des terrains constructibles mais sans aucune maison et à part 2 ou 3 fois où des gens venaient y faire demi-tour j'imagine après m'y avoir vu ou parfois le klaxon d'un train porté par le vent, le coin était parfait. Pendant cette période je souhaite faire une vidange de l'huile moteur de la voiture alors j'achète tout ce qu'il faut dès les premiers jours. Je trouve aussi un outil spécial pour détendre et remettre la courroie en place car j'ai décidé de le faire finalement moi-même. Mais la météo est trop mauvaise pendant plus d'un mois : soit il pleut, soit il fait trop froid, en dessous de zéro. C'est assez déprimant, je n'arrive à rien faire. Quand ils annoncent enfin deux jours de beau soleil, c'est presque pire car on se retrouve en fait dans un épais brouillard très humide et froid qui ne se lève pas de la journée. Je suis impressionné par les maisons qui sont dans l'ensemble très bien illuminées pour les fêtes de fin d'année. Mais je regrette de ne pas avoir été aux États-Unis pendant cette période car j'ai entendu dire que là-bas c'était encore mieux. Je vois aussi beaucoup d'oies sauvages qui sont descendues du grand nord et font une pause ici.
Suite à une accalmie dans les prévisions météo, je décide finalement de quitter le Canada le 10 janvier 2015 et de redescendre progressivement vers le Mexique. J'ai vu 10 des 17 biens classés à l'Unesco pour le Canada. Outre les 3 biens que je n'ai pas vus à l'est (cf. la nouvelle du 3/09/2014), je n'aurai pas fait non plus 4 sites à l'ouest du fait de leur isolement (trois sont inaccessibles en voiture, soit sur une île soient dans des régions isolées au nord) ou de la saison (situé à la frontière avec l'Alaska). Il est probable que je ne reviendrai jamais dans ce pays, principalement du fait des canadiens eux-même, bien que cela me gène un peu de dire cela. Outre leur côté bureaucrate à l'excès dont j'ai déjà parlé, j'ai subi beaucoup trop de sourires hypocrites avec des gens (en particulier les commerçants) qui vous arnaquaient par derrière surtout dans les parties anglophones (ce que je n'ai jamais eu aux États-Unis par exemple). Actuellement, je suis toujours en Californie mais mon visa se termine alors je vais bientôt passer au Mexique. Il ne me reste plus qu'une nouvelle à écrire pour rattraper mon retard et mon site sera à jour.
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