Galerie photo
Veuillez patienter, chargement en cours Présentation
Préparation Webmaster
Lettre d'informations
|
NouvellesPour ouvrir ou fermer un regroupement de nouvelles (ligne marron clair), cliquez sur le signe '+' (ouvrir) ou '-' (fermer)
Amérique du Sud - 3 nouvelles par monTdM du 03/09/2016 au 12/08/2017
Passage du Panama vers la Colombie - par monTdM le 16/06/2016
Amérique centrale - 4 nouvelles par monTdM du 09/03/2016 au 10/05/2016
Panama - par monTdM le 10/05/2016 Costa Rica - par monTdM le 21/04/2016
Après ma recherche infructueuse d'un garagiste pouvant intervenir sur mon amortisseur (voir nouvelle précédente), je décide de quitter Granada en direction du Costa Rica. Je scrute les bords de la route en quête d'un éventuel garage mais rien de convaincant alors j'arrive finalement à la frontière. La sortie du Nicaragua dure le temps habituel : 15 minutes pour obtenir un visa de sortie et annuler l'autorisation temporaire d'importation du véhicule. Lorsque j'arrive, plusieurs jeunes se précipitent pour m'aider dans les démarches de sortie. Je laisse faire un d'entre eux même si je ne pense pas en avoir besoin. Je traverse une première guérite où un homme ne tique pas en voyant le correctif sur mon permis d'importation temporaire (voir nouvelle précédente). Il rajoute à la main la date du jour et signe. Mais il se trompe et il écrit 2015 au lieu de 2016 (on est le 7 janvier et l'erreur est classique), je lui signale et il corrige tout de suite avec un gros gribouillis. Il me laisse entrer dans la zone administrative où je commence les formalités de sortie. Je donne le papier d'importation à un homme mais il fait des histoires : je ne sais pas si c'est le correctif ou le gribouillis qui le chagrine, je reste dans mon coin sans réagir à ses propos car ce que je comprends c'est qu'il veut sûrement un dessous de table alors que tout est en règle. Mon guide discute avec lui et prend ma défense, finalement devant mon air "cause toujours tu m'intéresses" l'homme met son tampon et me rend le papier. Il me reste un peu de monnaie, un peu trop à mon goût (l'équivalent d'un peu plus de 2 $) mais je laisse le tout à mon guide pour sa plaidoirie, je n'ai pas envie de discuter et de trouver une échoppe pour dépenser le reste : il repart avec un large sourire. L'entrée au Costa Rica est beaucoup plus longue. Contrairement aux autres pays, il n'y a ici personne pour vous guider et je ne sais pas où aller. Je gare la voiture, traverse à pied une barrière sans entraîner de réaction, arrive près de policiers ou douaniers qui discutent et je me renseigne, l'un parle anglais et me dit que je peux passer directement en voiture jusqu'à un bâtiment plus loin. Je retourne sur le parking, il y a maintenant une longue file de camions qui attend pour passer dans une sorte de laverie automatique pour désinfecter les véhicules mais l'un d'entre eux me laisse gentiment passer. En traversant la laverie je reçois l'extrême onction alors que je n'ai rempli aucun formulaire et rien payé : je ne pensais pas que j'y aurai droit mais par précaution j'avais heureusement fermé mes fenêtres. Je me gare devant un autre bâtiment derrière un véhicule ce qui entraîne des cris de quelqu'un mais je reste là, je ne gêne pas. Pour le visa c'est assez rapide bien qu'un car vient d'arriver en déversant une multitude de touristes : je dois remplir un formulaire mais l'un d'entre eux me laisse reprendre ma place avec le papier que je viens de compléter en me mettant sur le côté pour ne pas gêner la file. Je déplace la voiture jusqu'au bureau des douanes. Mais on m'explique qu'ils ont besoin de documents et que ce n'est pas ici, je dois retourner devant le bâtiment des visas où en face il y a une minuscule guérite. C'est l'homme dans cette baraque qui avait râlé la première fois, je comprends cette fois-ci qu'il ne veut pas que je stationne là et je me mets plus loin. Je dois remplir un autre formulaire, il y a plusieurs zones que je ne sais pas remplir car je ne comprends pas mais quand je le rends l'homme ne contrôle rien, il fait du tri dans les documents remis puis me dit que je dois faire des copies de certaines pièces : j'ai tout ce qu'il veut sauf pour le visa d'entrée et le formulaire rempli évidemment. Une femme est juste à côté avec une photocopieuse, elle me demande un prix prohibitif, je râle et elle baisse un peu mais cela reste cher. A la guérite ils me valident l'ensemble en signant et tamponnant et je peux retourner au bureau des douanes. Là il y a un problème, ils n'acceptent pas l'assurance du Guatemala : j'ai beau leur montrer sur mon papier qu'elle est valable aussi au Costa Rica, ils la refusent et veulent absolument que je prenne une assurance du pays. Ce n'est pas trop cher mais je dois prendre pour trois mois car mon visa est de cette durée (alors que je n'avais demandé qu'un mois). Je comprendrai plus tard leur insistance, les taxes sur l'assurance sont excessivement élevées et l'État costaricain ne veut pas s'asseoir dessus. Je dois en faire une copie, il y a une photocopieuse juste à côté et ici le prix est correct (j'ai payé 6 fois trop cher la première fois mais je n'y retourne pas pour me faire rembourser, c'est trop loin et les montants restent minimes). Enfin mon dossier est complet et j'obtiens le permis d'importation temporaire, tout cela sans aucun contrôle de la voiture et de mes affaires. Je passe finalement la dernière guérite deux heures exactement après le début de la procédure d'entrée, c'était long mais en fait je m'en sors bien car en discutant avec des nicaraguayens, j'apprends qu'eux ont subi une fouille poussée, qu'on leur a demandé une multitude de papiers (qu'avec ma voiture française je n'aurai pu fournir) et il leur a fallu 6 heures pour traverser. Je m'éloigne un peu puis m'arrête au bord de la route pour ranger (cacher) mes papiers quand j'entends des bruits au-dessus de moi : des singes araignées m'observent, curieux. Ma première destination est la zone de conservation de Guanacaste (classée à l'Unesco) regroupant plusieurs parcs nationaux assez hétéroclites : des forêts sèches, d'autres humides, un secteur maritime et des volcans. Ses lieux ont été regroupés car abritant plusieurs espèces animales et végétales menacées (des crocodiles, tortues, chauve-souris, oiseaux et cactus rares entre autres).
D'autant que la piste d'accès à la plage est dans un état déplorable avec de très nombreuses grosses pierres et plein d'ornières et de gros trous. Le parc est fermé pendant la saison des pluies car la piste est impraticable mais certains ont dû y circuler quand c'était encore bien mouillé et l'ont bien abîmée. On est samedi soir, je repars et croise plusieurs voitures remplies soient de jeunes hommes soient de jeunes femmes tout sourires, à mon avis la plage sert le soir de lieu de rendez-vous intimes.
Ma carte de crédit Visa arrive à échéance, mon père me prévient que la nouvelle vient d'arriver chez moi et il faut trouver comment faire pour que je la récupère. La solution sera de passer par un hôtel mais en attendant je poursuis mon tour du Costa Rica. La prochaine étape est une grande boucle sur différentes plages pour essayer de voir des tortues. C'est la fin de la saison pour la ponte mais ce n'est pas vraiment cela qui m'intéresse, j'ai déjà pu y assister en Guyane (tortues Luth) et au Sultanat d'Oman (tortues vertes). Par contre je n'ai jamais vu d'éclosion et de bébés courant vers l'eau : avec une incubation d'environ deux mois, je suis pile au bon moment et aux bons endroits. J'ai récupéré sur Internet des noms de plages où elles viennent mais les deux premières sont très touristiques avec beaucoup de surfeurs, je ne pense pas que je verrai quelque chose et n'y reste pas.
Lorsque je reviens à la voiture, je remarque qu'elle a été fouillée : coussins retournés, affaires désordonnées. J'avais laissé mon portefeuille, il était presque vide et ils n'ont pris qu'un billet de 5 ou 10 $ (j'avais un autre billet de 20 $ caché au milieu de paperasses diverses mais ils ne l'ont pas vu), les cartes de crédits sont toujours dedans. La notice pour mon compresseur d'air pour gonfler les pneus est posé sur les coussins, il n'a rien à faire là. Je fais le tour de la voiture pour constater qu'une des portes arrières est mal refermée, qu'ils ont vidé et mal remis les affaires qui se trouvaient dans cette zone et qu'il manque mon compresseur. Je vérifie mes caches, tous mes papiers, argent, ordinateurs, téléphones, etc sont là. Garé un peu plus loin, un groupe d'hommes s'affaire autour d'un 4x4 équipé un peu comme le mien, j'ai des soupçons mais évidemment aucune preuve. Ils partent et quelques minutes plus tard une moto avec deux policiers passe. Je leur fais signe, signale le vol, ils en prennent note, font un semblant de tour dans les environs pour voir s'ils trouvent le compresseur dans les arbustes et repartent rapidement. Deux jours plus tard j'achèterai un autre compresseur de pas très bonne qualité mais qui devrait suffire pour les cas d'urgence (crevaison au milieu de nulle part). A mon avis je suis parti en laissant la voiture ouverte car plusieurs jours plus tard je la retrouverai ainsi (sans aucune visite cette fois-ci) après une journée entière stationnée sur un parking. Je me rendrai compte alors que la télécommande de ma clé de voiture ne marche pas très bien et parfois je dois appuyer plusieurs fois pour fermer les portières. Je pars pour la quatrième plage, celle d'Ostional. En essayant de voir des oiseaux le long d'une petite rivière près de mon premier lieu de bivouac proche de la plage je fais peur à quelques lézards qui courent à une vitesse incroyable sur l'eau pour changer de rive. Je verrai aussi encore quelques singes hurleurs (qui ont dû passer la nuit sur un arbre juste à côté de ma voiture).
Mais elles n'arrivent même pas jusqu'à ce stade car les chiens du village passent leur temps (ils font juste une pause en milieu de journée à cause de la chaleur) à renifler, creuser et gober quelques œufs avant de chercher ailleurs et de laisser la place aux oiseaux. Après plusieurs jours sans rien voir à part ce triste spectacle, je repars écœuré pas tant de mon échec que de la fausse protection affichée par le gouvernement costaricain (avec des règles très strictes indiquées sur des panneaux) plus apte à prendre l'argent des touristes que de mettre en œuvre des actions concrètes de protection. Je rejoins le secteur de Monteverde, un parc national assez fréquenté car représentant parfaitement la forêt de nuages, un type de forêt tropicale humide de haute altitude se trouvant souvent voire en permanence selon les secteurs dans le brouillard. L'entrée est chère (18 $) mais j'ai de la chance il n'y a pas trop de nuages et je n'aurai une petite averse qu'en fin de journée. Le parc regroupe une des concentrations les plus importantes d'orchidées. Hélas cela ne doit pas être la bonne période car je n'en verrai aucune.
Le secteur est aussi réputé pour ses ponts suspendus au dessus de la canopée (très cher) mais la question ne se posera pas car la pluie tombera fortement au moment où j'aurai pu y aller. Il y a aussi des plantations de café, j'en ai déjà vu ailleurs mais en repartant j'aperçois dans un champ un paysan en train de faire une récolte alors je m'arrête rapidement pour faire une ou deux photos.
Je poursuis ma route jusqu'à la prochaine ville pour surfer un peu sur Internet en attendant le retour du soleil. Je me renseigne sur la météo à venir, un homme me répond que c'est impossible à prévoir. Pas convaincu, je vais sur trois sites Internet de prévisions différents : le premier m'indique qu'il fait actuellement un beau soleil alors qu'il pleut toujours, le second me dit qu'il pleut mais que cela va s'arrêter dans 2 jours et le troisième m'annonce un temps pourri pour plus d'une semaine : l'homme finalement avait bien raison ! La pluie s'arrêtera en début d'après-midi, tous les sites avaient tort. Lorsque je reviens à ma voiture, un autre véhicule immatriculé dans le 70 se gare presque derrière moi. C'est un couple qui voyage en itinérance en Amérique avec ses enfants et un couple d'amis qui vient de les rejoindre pour quelques jours. On discute un moment, ils vont bientôt rejoindre le Panama mais eux ne continueront pas avec l'Amérique du Sud, ils vont rentrer en France avant de partir en Nouvelle Zélande puis Asie. J'atteins le volcan Poas, les flancs sont cultivés par des paysans qui y font pousser notamment des fraises. Il y a un vent terrible et tout le sommet est caché dans un nuage. Après m'être arrêté dans un hôtel (très cher) tenu par des américains (qui me disent que le vent et les nuages c'est normal) je redescends pour trouver une zone abritée et bivouaquer derrière des maisons. Mais je suis très près de la route assez passante et bruyante notamment avec des camions utilisant leur frein moteur alors je ne dors pas très bien.
Je rejoins la capitale San José. Je suis étonné car c'est la première ville où je vois de nombreux perroquets (certainement des conures) vivant là et qu'on aperçoit sur des arbres, poteaux ou fils. Après recherche de la meilleure solution, mes parents vont m'envoyer ma nouvelle carte de crédit dans un hôtel 4 étoiles au nom de la responsable de la réception. En parallèle je leur fais parvenir ma carte Vitale pour une mise à jour obligatoire : les tarifs pour effectuer ces 2 envois s'avèreront incroyablement élevés. A San José je suis agréablement surpris : m'étant arrêté dans un garage Toyota pour essayer de trouver des pièces (notamment les fameux silent-blocs de mes amortisseurs arrières), ils ne réagissent pas comme en Amérique du Nord, ils connaissent apparemment ma voiture et me fournissent les prix de ce dont j'ai besoin. Malheureusement c'est le premier pays où ils ne tiennent pas compte de mon côté itinérance et juste de passage : alors que partout ailleurs j'avais droit à des travaux le jour même ou au pire le lendemain, ils m'annoncent que leur garage est débordé et qu'ils ne peuvent s'occuper de ma voiture avant 15 jours ! Ils me conseillent alors un autre garage Toyota plus grand mais avec ce dernier c'est presque une semaine. Je décide de chercher un garagiste indépendant : ils peuvent s'en occuper tout de suite mais ils pratiqueront des prix frôlant l'arnaque, plus cher qu'en France pour le même type de prestation (changement de mes plaquettes de frein avant). Quand je veux aussi qu'ils mette un des silent-blocs, je me rends compte que ce ne sont pas les bonnes pièces. Je retourne au garage Toyota pour les rendre et prendre le bon modèle (et acheter en passant d'autres pièces dont je vais avoir besoin) mais échaudé par les prix au Costa Rica je décide d'attendre d'être au Panama pour les faire monter.
Je change complètement de secteur, quitte les sommets dans les nuages et rejoins la côte Pacifique pour le parc national Carara. La route serpente aux sommets de collines fortement urbanisées tout du long, j'ai du mal à trouver où bivouaquer (sur une place devant une église) puis je passe devant une ancienne carrière aux belles couleurs. Peu avant le parc national, je m'arrête sur un pont du fleuve Tarcoles pour y voir de nombreux alligators mais aussi quelques oiseaux. Pendant que je les observe j'entends d'une voiture qui passe "attention de ne pas tomber" en français. Je suis apparemment le seul à parler cette langue ici, le message s'adresserait-il à moi ? Le seul qui me connaisse est l'homme rencontré sur le Poas et l'Irazu, cela ferait la troisième rencontre en 5 jours alors que rien n'était planifié et que nous ne suivions pas le même trajet (après Irazu, il m'a dit qu'il allait à Monteverde au nord alors que je suis descendu au sud), très étonnant.
Je retourne ensuite à San José pour récupérer ma carte de crédit. Mon GPS fait des siennes : il est habituellement assez lent pour capter les satellites mais ce matin là il ne fera jamais le nécessaire. Je me déplace sans et ai de la chance, la route suivie arrive sur une grande place que j'avais déjà fréquentée, elle est située proche de l'hôtel et je retrouve facilement mon chemin. Mon GPS remarchera ensuite mais depuis cette date c'est assez aléatoire et je crains la panne définitive. La carte de crédit arrive finalement le lendemain. Pourtant je m'étais trompé quand j'avais donné l'adresse d'envoi à mes parents, j'avais recopié la carte de visite de la réceptionniste en oubliant le nom de l'hôtel qui n'y apparaissait que sous forme de logo. Mais la poste costaricaine en voyant juste le nom de la réceptionniste et l'adresse a compris qu'il s'agissait d'une livraison pour l'hôtel et ils les ont appelés pour confirmation avant de la livrer. Je commence ensuite ma descente vers la frontière du Panama car même si j'ai 3 mois de visa pour le Costa Rica, j'arrive au terme des 3 faux mois globaux depuis mon entrée au Guatemala (voir la fin de la nouvelle précédente pour des explications).
Le parc national Manuel Antonio est un des parcs les plus fréquentés du Costa Rica : la route d'accès est fortement urbanisée principalement en hôtels. Elle est très sinueuse et je ne trouve aucun endroit où bivouaquer. Le parc n'est pas très grand, je vois qu'il y a des pistes qui s'en approchent côté nord alors je me dis que je vais refaire le coup du parc de Carara. Malheureusement elles sont toutes privées appartenant à des fermes. Je bivouaquerai finalement au milieu d'une grosse palmeraie (il y en a beaucoup dans le secteur ainsi que plusieurs usines de fabrication d'huile de palme). Au matin, quand j'ouvre ma portière, je vois des mouvements dans les arbres juste à côté voire au dessus de ma voiture : des singes écureuils sont en train de prendre leur petit déjeuner. Ils seront cependant un peu effrayés et partiront assez vite d'arbre en arbre en faisant parfois de jolis sauts. Je dormirai une seconde nuit au même endroit et en verrai d'autres (ou les mêmes) le lendemain mais aussi un beau papillon.
Direction un bien classé à l'Unesco, des établissements de chefferies précolombiennes avec des rochers sphériques. Dans le delta du Diquís, entre 500 et 1500 de notre ère, un peuple précolombien a transporté de grandes pierres, les ont taillées pour les rendre sphériques de manière presque parfaite et positionnées dans leur village à certains endroits stratégiques, parfois groupés ou alignés sur certaines structures. Elles sont nombreuses (plus de 200), quelques-unes sont très grandes (la plus imposante fait plus de 2,5 mètres de diamètre pour un poids de presque 24 tonnes).
Je quitte le secteur en oubliant de faire le plein et j'entre dans une zone où il n'y a plus de stations. Après m'être renseigné et appris qu'il n'y en avait pas avant un bon moment sur ma route, je fais un crochet d'une quinzaine de kilomètres pour remplir mon réservoir. Je passe ensuite sur un beau pont métallique. Pour rejoindre le parc national La Amistad à cheval sur le Costa Rica et le Panama et classé à l'Unesco, je passe dans des prairies avec des taureaux ayant une grosse bosse dans le dos. Il y aussi une grande quantité de grosses pierres volcaniques (rien à voir avec celles du Diquís).
J'en serai assez déçu : si le parc renferme beaucoup d'espèces animales différentes, sa superficie doit les disperser largement. Quand j'arrive à la voiture, une très forte averse se met à tomber. Après s'être calmée je reprends la route. Je me trompe d'itinéraire et au lieu de suivre la piste caillouteuse de l'aller je me retrouve sur une piste en terre glaise : avec la pluie, c'est une vraie savonnette, les sculptures de mes pneux sont vite remplies et je n'adhère pas du tout. Après un virage, je vois que la piste descend doucement jusqu'à un petit pont puis remonte de manière assez raide : je décide de ne pas tenter le diable et fais demi-tour pour retrouver une piste normale puis la route. Je me dirige maintenant vers la frontière pour entrer au Panama mais je vous parlerai de cela dans une prochaine nouvelle. J'ai terminé le Costa Rica que je quitte sans trop de regrets : j'y ai rencontré un accueil peu chaleureux du fait je pense du nombre important d'étrangers qui s'y ont installé, notamment américains et canadiens, du nombre impressionnant de touristes, tout cela ayant fait grimper les prix de manière démesurée rendant probablement difficile la vie des costaricains qui ne font pas partie du système touristique. Cette différence de revenues entre la population explique probablement la petite délinquance que j'ai subie, vol direct (dans ma voiture) ou indirect (prix pratiqués par le garagiste). Ce pays est clairement un pays exceptionnel pour sa faune et sa flore (4 % de la biodiversité mondiale alors que le pays ne représente que 0.03 % des terres émergées) mais les tarifs des parcs nationaux sont clairement disproportionnés si on ramène les prix journaliers à ce qu'on peut voir en un jour. Je suis assez déçu par exemple ne n'y avoir vu aucun toucan, aucun quetzal et un seul paresseux assez mal (même si j'ai pu voir beaucoup d'autres choses intéressantes). J'ai visité 3 des 4 biens classés à l'Unesco : le dernier est une île située très au large des côtes du pays et quasiment inaccessible (île qui fut longtemps le domaine des pirates et flibustiers et inspira le livre l'île au trésor mais cela n'a rien à voir avec les raisons de son classement). Honduras, fin du Guatemala, Salvador et Nicaragua - par monTdM le 25/03/2016 Belize et début du Guatemala - par monTdM le 09/03/2016
Mexique - 6 nouvelles par monTdM du 19/06/2015 au 28/02/2016
La zone Pacifique des États-Unis - par monTdM le 30/05/2015 Ouest du Canada - par monTdM le 02/04/2015
États-Unis d'Amérique - 5 nouvelles par monTdM du 27/09/2014 au 13/03/2015
Canada - 4 nouvelles par monTdM du 09/07/2014 au 03/09/2014
Centre et Dordogne, avant le grand saut - par monTdM le 26/06/2014 Normandie et fin de la 4ème partie - par monTdM le 23/01/2014
Royaume-Uni et Irlande - 4 nouvelles par monTdM du 23/09/2013 au 05/01/2014
Ouest (et fin) de la Belgique et est de l'Angleterre - par monTdM le 15/08/2013 Nord de la France - par monTdM le 01/08/2013 4ème départ, fin de la Suisse et centre de la France - par monTdM le 26/07/2013 Point d'étape, pendant ma longue pause en France - par monTdM le 18/02/2013 Encore un peu de Suisse pour finir cette troisième partie de mon voyage - par monTdM le 10/01/2013 Fin de l'Italie - par monTdM le 08/12/2012
Europe centrale - 10 nouvelles par monTdM du 16/08/2012 au 14/11/2012
De Nancy à Bayreuth en Allemagne - par monTdM le 05/08/2012 Et c'est reparti ! - par monTdM le 27/07/2012 Fin (provisoire) de l'Italie et retour chez moi - par monTdM le 08/07/2012
Italie - 11 nouvelles par monTdM du 30/03/2012 au 19/06/2012
Fin de la Croatie, Slovénie, nord-est de l'Italie - par monTdM le 27/03/2012
L'ex-Yougoslavie - 3 nouvelles par monTdM du 01/03/2012 au 17/03/2012
Albanie - 3 nouvelles par monTdM du 20/02/2012 au 25/02/2012
Grèce - 7 nouvelles par monTdM du 03/02/2012 au 15/02/2012
Turquie - par monTdM le 30/01/2012
Europe de l'Est - 5 nouvelles par monTdM du 11/11/2011 au 15/01/2012
Scandinavie et pays baltes - 3 nouvelles par monTdM du 18/08/2011 au 01/11/2011
Est de la Belgique, Pays-Bas, nord-ouest de l'Allemagne, début du Danemark - par monTdM le 15/07/2011 Ouest de l'Allemagne, est de la France, Luxembourg, est de la Belgique - par monTdM le 19/06/2011 Ouest de la Suisse et est de la France - par monTdM le 10/06/2011 Nouveau départ - par monTdM le 17/04/2011 Pyrénées espagnoles, Andorre, France et fin provisoire - par monTdM le 28/11/2010
Espagne et Portugal - 15 nouvelles par monTdM du 05/05/2010 au 27/10/2010
Mes 5 premiers sites de l'Unesco... en France - par monTdM le 04/05/2010 Et c'est parti ! - par monTdM le 19/04/2010 Le départ approche ! - par monTdM le 12/04/2010 |
Zone membres
Info membres
Membres : 20
Visiteur en ligne : 0
Total visites :
Records connectés :
Simultanés : 22
le 09/10/2019 à 08:28 Sur 24h : 24
le 18/11/2016 à 12:45 Version pour mobile
Vous pouvez également accéder à ce site en version allégée avec votre PDA. Pour cela, enregistrez ce lien dans les favoris de votre mobile. Calendrier
|