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La Catalogne - par monTdM le 29/05/2010

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Itinéraire Cliquez pour mieux voir l'itinéraire du 26/04 au 29/05/2010 correspondant à cette nouvelle

Je vous conseille de suivre cette nouvelle et de regarder en parallèle le diaporama sur l'Espagne : la Catalogne, première partie pour voir d'autres photos.

Arrivé depuis hier soir en Espagne, je profite du site sympathique où je suis installé pour faire une petite vidéo du fonctionnement de la Kelly Kettle (visible dans "Présentation/Préparation/Equipement") et pour prendre ma 1ère douche.

Jusqu'à Barcelone, je vais suivre une partie mais en sens inverse d'un circuit d'un livre de voyage pour camping-car ce qui me permettra de découvrir le nord-est de la Catalogne.

Et pour démarrer, direction Ripoll : sauf exception, la ville en elle-même n'est pas très intéressante. Cela me donne l'impression d'une ancienne ville industrielle qui a dû avoir son heure de gloire mais qui manque maintenant sérieusement d'entretien.

Le monastère de Ripoll Enfin, je suis surtout là pour son monastère et il vaut le détour : j'ai été subjugué. Que ce soit l'architecture du bâtiment, son portail, les différentes reliques qu'on y trouve à l'intérieur ou son cloître, n'hésitez surtout pas à dépenser le faible coût d'entrée pour le visiter. Et oui : à la différence de la France où les églises et cathédrales sont des bâtiments publics donc entretenues par nos impôts et libres d'accès (sauf exceptions), en Espagne les bâtiments religieux appartiennent pour leur très grande majorité aux institutions religieuses qui en assument généralement leur entretien via des dons ou un droit d'entrée.

Pour ma part, athée profondément convaincu, je suis totalement opposé à donner le moindre centime qui permettrait de faire vivre une quelconque institution religieuse. Mais les bâtiments religieux et leurs contenus sont pour moi avant tout de l'art architectural, pictural, sculptural voire musical et le financement de l'entretien de cette partie de l'histoire de l'humanité, qu'il soit publique en France (donc totalement transparent) ou via des droits d'entrée (nettement moins clairs car il est certain qu'une partie de cet argent sert à autre chose) "peut" me convenir...

Après Ripoll, me voilà parti pour Sant Joan de Les Abadesses. Il est cependant déjà bien tard et la plupart des lieux intéressants sont déjà fermés. Je me contenterai donc d'une visite des extérieurs : rien ne m'a vraiment convaincu.

Puis direction Camprodon, peut-être un peu plus convainquant : son pont, son monastère (l'extérieur toujours), une ou 2 maisons, un joli parc m'ont laissé un assez bon souvenir.

Il est presque 8 heures et je commence à avoir faim. Comme à midi j'ai mangé à la voiture et puisque j'ai pris l'habitude depuis le départ de manger une fois par jour au restaurant, je déambule en ville pour en trouver un. Ne voyant rien d'ouvert, je me renseigne : on me dirige vers 2 établissements. Et là grosse surprise : les horaires espagnols n'ont rien à voir avec nos habitudes françaises. Le soir, on commence à manger à partir de 21h ! Et le midi, vers 13h, 13h30. Attendre près d'une heure pour ressortir du restaurant à la nuit tombée alors qu'il me restera à trouver un bivouac ? Et bien non, tant pis, je repars.

Une rue "quelconque" de Setcases Direction Setcases. En cours de route, petit crochet vers le beau village de la Roca.

Arrivé à Setcases, je suis admiratif devant la beauté de tout le village : les maisons sont toutes simplement sublimes ! Mais il fait trop sombre, je ne prendrai des photos que le lendemain. En déambulant, je regarde à tout hasard s'il y a un resto car il est enfin l'heure : hélas soit ils sont fermés (c'est un peu la morte saison) soit hors de prix à mon goût.

Je repars une dernière fois, dans le noir cette fois (moi qui voulais l'éviter) : maintenant il faut vraiment trouver un lieu de bivouac. Je suis dans un fond de vallée, un des flancs n'est pas accessible à cause d'un torrent et l'autre est constitué de forêts, rochers, clôtures, pentes trop raides, etc. J'arrive finalement à la station de Vallter 2000 et m'installe sur un grand parking à proximité du torrent pourtant bien bruyant : mais j'ai vécu 7 ans de ma vie dans deux maisons différentes à proximité de deux torrents alors j'ai habitude et celui-là me bercera comme les précédents.

Pendant la montée entre Setcases et Vallter 2000, je noterai avoir croisé :
- une hermine (enfin, elle a filé tellement vite que je n'en suis pas sûr mais en tout cas ce n'était pas un simple chat !)
- un troupeau de vaches confortablement installées au milieu de la route et qui n'ont pas du tout bougé (m'obligeant à zigzaguer pour passer)
- 4 ou 5 chamois ou plutôt leur équivalent pyrénéen qui, eux aussi, aveuglés par mes phares n'ont pas dû comprendre tout de suite ce qui se passait et qui sont restés un moment immobiles avant de partir (moment cependant trop court pour me laisser le temps de prendre mon appareil photo rangé dans le tiroir du milieu de la voiture)
- et, coup sur coup, 2 lièvres (qui eux ont filé vite fait devant moi avant de se rabattre dans un talus).

En résumé : une excellente journée de passer !


27/04 : je me réveille à cause de bruits de moteur et de nombreux chocs métalliques. Moi qui rêvais d'un endroit au calme ! En sortant de la voiture, j'aperçois de l'autre côté du torrent la gare de départ d'un télésiège et des ouvriers sont entrain de ranger tous les sièges dans un hangar à proximité.

Vue depuis Les Bastiments 2883 Après le petit déjeuner habituel, je me rends compte que je ne suis en fait pas encore à la station proprement dite et que la route se poursuit. L'environnement me plaît et je suis curieux d'aller voir plus loin. Il y a encore pas mal de neige mais quelques sommets sont dégarnis et ils semblent accessibles. Je cherche dans la station une carte mais il n'y en a qu'une avec uniquement les pistes de ski ce qui ne me renseigne pas beaucoup sur les éventuels chemins de randonnées. Le bâtiment principal est ouvert mais il n'y a personne et les prospectus sur les comptoirs ne parlent eux aussi que des pistes. Je ressorts, regarde à nouveau autour de moi : c'est vraiment trop tentant, je retourne à la voiture et m'équipe. Pour la suite, je vous invite à aller voir le diaporama de mes randos : avec leurs commentaires, vous aurez ainsi un descriptif en image de la belle balade que j'ai pu faire.

De retour à la voiture, je me rends compte que de l'eau à couler dans le compartiment où je stocke mes bouquins. Deux sont bien mouillés, le papier de l'un semble avoir tenu le choc mais pas l'autre et je m'"amuse" à séparer toutes les pages avant que le livre ne devienne une masse compacte : je le sauverai, mais il aura pris un tiers d'épaisseur en plus, ce qui ne plaît pas trop à la couverture qui se séparera du contenu du livre lui-même.

Je redescends visiter Setcases puis m'arrête dans les 2 villages suivants qui ont des maisons similaires : il n'y a pas à dire, le coin me plaît énormément. Encore une très bonne journée de passée.


28/04 : j'entre dans le parc naturel de la région volcanique de la Garrotxa. Au cours de l'histoire, des coulées de laves basaltiques se sont superposées et l'érosion consécutive au passage d'une rivière révèle à certains endroits cette caractéristique. C'est le cas à Sant Joan les Fonts où je découvre un peu par hasard une petite rando sympathique qui montre tout cela (je m'étais en fait arrêté juste pour voir de plus près une église sans prendre mon GPS du coup je n'ai pas enregistré la marche).

Plus loin, une seule coulée mais épaisse de 50 mètres et sur laquelle est perché le village de Castellfollit de la Roca : une rivière coule à son pied et la route de l'autre côté est un peu loin alors cela ne fait pas l'impression attendue par la lecture du guide qui m'a amené ici. A l'œil nu on a l'impression d'un beau village sur une belle falaise ce qui est déjà pas si mal mais j'en ai vu d'autres. Du coup, je passe devant sans m'arrêter et c'est en voyant un panneau directionnel indiquant le village derrière moi que je comprends mon erreur. Je retourne sur le site et c'est vrai qu'avec l'appareil photo et un bon zoom c'est plutôt impressionnant.

Le quand même beau village de Besalú J'arrive ensuite à Besalú, le plus beau village médiéval catalan selon mon guide papier (et la "pub" que je trouverai sur place). Pas de chance pour eux, je suis allé voir Setcases et eux-même ont dû oublier d'y aller : l'histoire de Setcases que j'ai pu lire et l'église que j'y ai vue ne font aucun doute sur le fait qu'on puisse qualifier cet autre village de "médiéval" de par son ancienneté même s'il n'y avait pas de remparts ou de vieux pont (peut-être emporté par une crue du torrent qui bordait le village). Et pour moi le vainqueur n'est pas ici : bref encore de la publicité mensongère (je précise que j'étais entrain de lire 99 francs de Frédéric Beigbeder au moment de ces visites ce qui influence peut-être mes propos... Je risque de ne pas me faire que des amis en disant cela mais comme j'exècre la publicité et le côté principalement marchand de notre société occidentale, j'assume).

Après réflexion, je me dis cependant aujourd'hui que le village n'était effectivement pas si mal mais il n'était pas du tout homogène. Il était petit et à mon arrivée je suis tombé d'abord sur des bâtiments plutôt laids des années 50/60. Il a fallu que je déambule près d'une demi-heure pour arriver enfin à une partie vraiment intéressante, à la différence de Setcases, homogène dans toutes ses maisons. Je lui décerne donc quand même le titre de beau village médiéval mais ce n'est pas le plus beau à mon avis.

De cette déception du moment naîtra l'envie de visiter le petit musée des miniatures et microminiatures : on regrette qu'il soit effectivement si petit !

Je file alors sur Banyoles uniquement parce que je vois sur la carte qu'il est à proximité d'un lac et sur la route de Girona car mon guide a oublié d'en parler. Le site est très plaisant, il y a beaucoup de rameurs de toute sorte (canoës assis, canoës à genoux, avirons individuels ou avec barreur). Je quitte la ville sans approfondir sa découverte et après y avoir fait quelques courses. Plus tard, en recherchant des infos sur Internet, je me rendrai compte que la ville avait elle-aussi son côté médiéval mais je n'ai rien vu de cela et je le regrette.

Plus loin je trouve un bivouac sur une petite colline près d'un réservoir d'eau (presque à sec) où je resterai finalement 3 nuits, le mauvais temps ne m'incitant pas à repartir et j'avais besoin de faire une pause après ces 10 premiers jours de routes.

Pendant ces 2 journées, je me rends compte qu'un de mes disques durs externes a rendu l'âme : il y avait dessus des dizaines de films et séries TV pour pouvoir m'occuper lors de mes soirées ou journées sans bouger. Sur le moment je peste un peu mais aujourd'hui je m'en passe très bien car entre l'ordinateur et tous les livres en e-book, j'ai de quoi m'occuper. Ceci dit, cela fait 2 mois que je n'ai pas vu de films et cela me manque quand même un peu.


1er mai : jour de la fête du travail ici aussi. En arrivant à Girona je verrai bien quelques banderoles mais ce n'est pas vraiment un franc succès. Je tomberai également sur quelques hommes en train de s'entraîner à défiler militairement avec des vieux fusils mais il leur manquait la tenue.

Les remparts de Girona Girona : grosse ville de 100 000 habitants. J'y arriverai sous la pluie mais cela s'arrêtera rapidement et la journée sera presque belle. A retenir, sa belle et grande (la 2ème plus grande nef du monde ?) cathédrale Sainte Marie contenant des œuvres remarquables comme des retables impressionnants par leur hauteur. Mais une partie est accessible uniquement après paiement notamment pour voir le tapis de la création (tapisserie du XIe siècle) et je trouve l'entrée un peu chère alors je ne donne pas suite.

L'église Sant Feliu est également intéressante par ses fonctions originales de forteresse du fait qu'elle avait été construite en dehors des remparts de la ville.

Dominant toute la ville, les remparts furent un des côtés les plus plaisants de ma visite. On peut s'y promener et il y a avec beaucoup d'espaces verts et de jardins côté extérieurs et aux extrémités.

On oubliera par contre les bains arabes, très décevant devant le peu de choses à voir par rapport au prix d'entrée (mais la culture doit-elle être rentable ?)

Je reprends alors la route en direction de Figueres où j'arrive peu avant 16 heures. Un rapide tour me convainc que seul le musée Dali y est vraiment intéressant. Mais le tarif pour y entrer me choque et je préfère aller passer quelques heures dans un bar où la connexion Wifi est gratuite pour un premier contact avec Internet depuis mon départ : mise à jour de mes antivirus, de Windows mais pas de mon site, Free empêchant les connexions FTP (c'est-à-dire les transferts de fichiers) depuis l'étranger ! J'envoie un e-mail à mon père avec quelques fichiers pour voir si en passant par lui cela peut faire. Cela fera ! Je ressortirai avec un bon mal de tête du fait de l'ambiance enfumée des lieux.


02/05 : après avoir relu mes 2 guides qui m'ont conduit jusqu'ici je me laisse finalement convaincre d'aller visiter le musée Dali malgré le tarif : je ne le regretterai pas. Je connaissais quelques unes de ses œuvres majeures mais le musée a été créé par Dali lui-même et la mise en scène est pour le moins originale. D'autant qu'il y a beaucoup d'illusions d'optiques qui ne peuvent se comprendre complètement qu'ici (œuvres se combinant dans des miroirs, dans des bouteilles, à travers des loupes, avec des jeux d'ombres sur des mobiles, etc). Bref, surtout n'hésitez pas si vous êtes dans le coin.

Le monastère de Sant Pere de Rodes Je file alors vers le nord de la Costa Brava où le temps se gâte de plus de plus. Cette côte est vraiment la continuité de la partie française Argelès-Collioure ce qui me rappelle des souvenirs de ma tendre enfance quand on allait chez mes grands-parents paternels. Mais sous les nuages c'est assez triste et cela me rappelle surtout lorsqu'on y allait à Noël : gris et vide de touristes.

Je terminerai la journée au monastère Sant Pere de Rodes. Pendant que j'en ferai le tour, la pluie s'abattra finalement sur moi. Pire, après avoir commencé à monter aux ruines du château de Sant Salvador qui dominent le monastère, je me rends compte que les nuages sont en plus très bas et que le château est dans le brouillard : je fais donc demi-tour. Un peu trempé je décide de "sécher" ici et de bivouaquer sur le parking où il n'y a plus personne. Pour la 1ère fois je mets en route mon chauffage pour activer le séchage mais surtout parce qu'il fait froid.


03/05 : temps toujours aussi pourri. Il a plu toute la nuit, le paysage est trempé. Ce temps apparemment plaît aux perdrix : j'en croiserai, que ce soit sur la route ou sur les abords, 6 ou 8, toujours par couples.

Après un rapide arrêt à l'église Santa Helena je poursuis ma route en direction de Vilajuïga. Tout le long, de nombreux dolmens (largement plus d'une dizaine) sont disséminés dans les collines et je m'amuse à aller en voir quelques uns. Résultats : pas brillant au niveau des photos sous la pluie, par contre effets garantis pour fabriquer une bonne tome des Bauges ! Prenez une bonne paire de baskets perméables que vous faites macérer à vos pieds avec chaussettes pendant quelques heures sur des chemins en herbe bien trempés et vous obtiendrez l'odeur à défaut du fromage lui-même !

Canaux d'irrigation Passant par des petites routes de campagnes je peux observer de nombreux canaux d'irrigations qui ont l'originalité d'être au-dessus du sol, parfois de plusieurs mètres, comme de grand viaducs bordant les champs. Je ne sais s'ils sont encore fonctionnels car ils ne sont pas vraiment utiles en ce moment et ils sont à sec (si on ne tient pas compte de l'eau de pluie qu'on peut y voir).

J'arrive alors à Castelló d'Empúries avec sa belle église Santa Maria (encore une !) qui contient de très belles choses (chapelle, orgues, retable, fonds baptismaux...). Je découvrirai sur internet que cette petite ville était le lieu de construction et de diffusion de retables qu'on retrouve dans les nombreuses paroisses du secteur.

Il est l'heure de manger mais un rapide tour de la ville m'horrifie quant aux tarifs des restaurants : de la pure arnaque pour touristes ! Je reprends donc la route et découvre moins de 10 minutes plus loin un routier, très sympa en plus, où j'ai pu manger pour moins de 9 euros, tout compris. Qui cherche, trouve !

Le site d'Empúries Le site archéologique gréco-romain d'Empúries est remarquable : j'ai adoré malgré la pluie (toujours là) et malgré certaines "reconstitutions d'époque" complètement hors de propos : on vient voir des fouilles donc de vieilles pierres et on tombe sur des constructions récentes qui n'ont rien à faire là selon moi. Les fouilles ont commencé en 1908 et en un peu plus d'un siècle, ils n'ont découvert que 25 % du site. Ils feraient mieux de creuser pour trouver du vrai plutôt que de fabriquer du faux !

Il pleuvra toute la nuit ce qui permettra de rincer abondamment mes chaussettes que j'avais coincées sur le toit de la voiture, leur faisant perdre ainsi leur odeur fromagère. Je n'avais malheureusement pas fait la même chose avec mes baskets de peur de ne pas avoir de chaussures correctes pour le lendemain : mais elles puent vraiment trop alors à mon réveil je me chausse de mes sandales malgré le temps couvert et mets les baskets au fond de la voiture.


04/05 : je file sur Barcelone en longeant la côte. Très sauvage au début, chaque petite crique étant exploitée par un promoteur immobilier parfois bien inspiré pour s'intégrer agréablement au site (mais parfois c'est complètement raté), la côte finie par devenir une plage quasiment continue sur plus de 50 km jusqu'à Barcelone. Mais tout du long la plage est relativement étroite (une dizaine de mètre ?), bordée par une ligne de chemin de fer puis une 2x2 voies puis de l'immobilier. Bref, pas très engageant pour venir y passer ses vacances : pourtant, vu le nombre d'hôtels construits et en construction, on dirait que les (ou plutôt des, même s'ils sont nombreux) gens aiment...

Les remparts de Tossa de Mar A la zone de transition entre les deux types de côte, le très joli village de Tossa de Mar avec sa vieille ville fortifiée m'inspirera bien malgré la pluie qui est revenue. J'y resterai le temps de manger une bonne paella dans un grand restaurant plutôt vide (on devait être 7 au total) sauf de touristes... français.

J'approche de Barcelone et la difficulté va être de trouver un endroit où dormir et où laisser la voiture pendant la journée sans se ruiner en parking donc j'essaie plutôt en banlieue. Après avoir changé trois fois d'endroits parce qu'ils me plaisaient pas, j'opte finalement pour cette première nuit près de Barcelone pour un grand parking d'entreprises. Choix en fait pas très judicieux car certaines démarreront très tôt et je serai réveillé le lendemain dès 6 heures du matin.


05/05 au 29/05 : je vais ici regrouper tous ces jours car ils se ressemblent malgré quelques singularités. Le gros de la période a été de mettre à jour mon site Internet. Pour cela, j'ai passé une grande partie de mes journées à la bibliothèque de Badalona où, après une inscription gratuite, j'ai pu surfer gratuitement du matin jusqu'au soir malgré un débit parfois un peu capricieux.

Je passerai presque toutes mes nuits sur un parking un peu isolé sur une petite colline au dessus de Barcelone : le lieu sera cependant assez fréquenté la nuit, de nombreux jeunes venant s'y installer pour une ou 2 heures pour discuter, écouter de la musique ou pratiquer du sport à 2. A ce propos, j'aurai la surprise une nuit d'être réveillé par des bruits contre ma voiture : rien de grave, c'était juste une fille qui venait s'accroupir derrière pour un petit nettoyage intime. Je rassure tout le monde (ou j'en déçois quelques uns ?), à part l'ombre de son visage entraperçue dans mon rétroviseur extérieur, seul son petit ami l'a connu volontairement entièrement... cool

Deux matins, je serai réveillé par un bruit de moteur suivi par ceux d'une radio type CB : la police locale s'était arrêtée près de la voiture et de toute évidence effectuait un contrôle de la plaque d'immatriculation. Ils sont toujours repartis sans autre forme de procès.

Sur les derniers jours, je changerai régulièrement de lieux de bivouacs pour m'éloigner de Barcelone qui était devenue plutôt bruyante, plusieurs fêtes diffusant leur musique qui arrivait jusqu'à mon parking à des heures dépassant largement mon couvre-feu.

Pendant cette période, on notera :

- le samedi 08/05, je pars à la recherche du magasin dont j'ai l'adresse pour remplacer le jerrican d'eau qui fuit. L'adresse étant dans une ville le long d'une nationale, j'y arrive assez facilement mais ai besoin de demander le lieu exacte car la nationale est longue. Pas de chance, en Espagne la plupart des magasins sont fermés le samedi après-midi (par contre, ils restent ouverts très tard en semaine). Je serai donc quitte pour y revenir le lundi matin. Et ce matin-là, je constate qu'ils sont en fait plutôt pauvres en fournitures et notamment ne disposent que des mêmes jerricans de 10 et 20 litres que le magasin de Narbonne. Je n'ai donc toujours que 15 litres d'eau avec moi. Beaucoup plus tard, cette quantité s'étant avérée trop juste, je décidai d'abandonner le remplacement et de tenter une réparation à la super glu. Mais le manque de souplesse de la zone réparée ne tiendra pas. Je me souviendrai alors qu'il me restait du produit durcissant pour réparer la carrosserie. J'en avais déjà utilisé il y a longtemps pour réparer un tuyau d'évacuation de mon lave-vaisselle : après 24 heures de séchage, cela s'avèrera toujours aussi efficace et le problème sera ainsi définitivement réglé (même si esthétiquement c'est assez laid).

- le mercredi 12/05, gros problème : n'ayant pas pu me garer dans la zone habituelle bien en vue de tout le monde, je laisse la voiture le long de la plage de Badalona où il n'y a quasiment personne à ce moment là du fait de la météo pluvieuse. Mal m'en a pris car à proximité une fête foraine est en train de lever le camp et je les soupçonne d'avoir fait un tour du secteur avant de partir. Résultats : lorsque je veux récupérer ma voiture le soir, je constate que la vitre passager à l'avant a été brisée, que la voiture est ouverte, et que divers objets ont été volés : mon Pocket PC avec son GPS et tout ses équipements, mon e-book, un chargeur de batterie et surtout divers papiers dont mon passeport ! Même si cela aurait pu être pire (ils n'ont apparemment pas trouvé ou eu le temps de trouver mon appareil photo avec ses divers objectifs et ma camera), le vol de mon passeport m'embête particulièrement à cause de tout ce qui se dit sur l'usurpation d'identité. Le soir même, je fais une déclaration à la police locale (merci aux trois personnes qui m'ont tous gentiment indiqués le chemin un peu compliqué pour m'y rendre). C'est un peu difficile du fait que je ne parle pas espagnol (le policier parlant un anglais tout aussi peu convainquant que le mien ce qui donnera une déclaration un peu boiteuse mélangeant l'espagnol et le français). Il est presque 23 heures et je pars alors à la recherche d'un endroit où garer ma voiture afin que la vitre brisée soit invisible (cachée par un talus très proche de la voiture), coince comme je peux la plus grande de mes protections thermiques pour empêcher le froid d'entrer puis m'endors, non sans difficulté car cela tourne un peu trop dans ma tête.

- le lendemain 13/05, je retourne sur place pour voir si je ne découvre pas un des objets notamment mes papiers jeté dans un coin (en espérant sans trop y croire qu'ils avaient pris ma pochette uniquement dans l'espoir d'y trouver de l'argent et que déçus, ils s'en soient débarrassés immédiatement). Pendant que je tourne à pieds, un espagnol s'approche de moi : il tient un bar sur la plage. Il me dit en anglais que la veille il est venu en cours d'après-midi pour préparer son bar dans l'espoir d'ouvrir pour le week-end et qu'il a vu alors ma voiture vandalisée. On parle beaucoup et sa compassion me remonte bien le moral. Je lui déclare notamment être bien embêté de ne pouvoir réparer la vitre tout de suite du fait qu'on est le jeudi de l'Ascension mais il m'annonce qu'en Espagne ce n'est pas un jour férié. Je laisse alors la voiture sous sa surveillance et pars à la recherche d'un téléphone fixe (mon portable n'ayant plus de crédits) pour appeler l'assistance de mon assurance. La femme qui prend mon appel me déclare que ce dossier, même si je suis en Espagne, concerne directement mon assurance et non l'assistance mondiale mais que comme mon assureur est fermé, elle me donne le feu vert pour effectuer dès aujourd'hui la réparation de la vitre. Je retourne à la voiture et Sergio car autant le nommer du fait de sa gentillesse et de l'aide qu'il m'apportera, me déclare connaître un réparateur et qu'il est prêt à m'y conduire. Le temps qu'il finisse ce qu'il était venu faire, il monte alors dans sa camionnette et je le suis jusqu'à un garage. Ils ne parlent qu'espagnol mais Sergio traduit mon problème : après vérification, ils ont bien en stock la vitre nécessaire mais m'indiquent être débordés et qu'ils ne pourront peut-être pas traiter ma voiture aujourd'hui mais sûrement que le lendemain. Devant ma tête déconfite, ils me disent alors que pour aujourd'hui cela devrait être possible si je leur laisse la voiture. Sur ce, Sergio part et je le remercie pour toute l'aide apportée. Comme je n'ai nulle part où aller et que je n'ai pas trop envie de laisser la voiture ouverte avec ce qu'elle contient encore dedans, je continue à faire ma tête déconfite et à faire les 100 pas dans le garage en déclarant que j'attendrai là. Au bout de 10 minutes, l'un des employés s'avance vers moi et me fait comprendre qu'il peut s'en charger tout de suite si je lui donne les clés ! Après le remplacement de la vitre, le grand nettoyage commence avec un aspirateur pour enlever tout le verre brisé qui s'est répandu un peu partout dans la voiture. Au bout d'une demie-heure, tout est fini et je règle la facture. Je ne regretterai évidemment pas que cela se soit déroulé ainsi d'autant que dans l'après-midi, un orage éclatera et qu'une belle pluie tombera !
Je poursuis ma journée en essayant de trouver du matériel équivalent à ce qui m'a été volé. Je ne trouverai aucun Pocket PC mais dans un magasin, après avoir fait déballer 3 modèles différents d'e-book à une vendeuse qui parle français (je le précise car c'est très rare), j'opte pour le dernier présenté. Il contient des dizaines de livres en espagnol sans intérêts pour moi mais le soir je le parcours entièrement pour voir si tout fonctionne bien. J'essaie également avec mes propres livres que j'avais heureusement en copie sur l'ordinateur. Je constate finalement un bug lors du chargement de certaines images jpg, il va donc falloir y retourner !

- le 14/05, j'arrive donc dans le magasin : la vendeuse qui parle français n'est pas là et je tombe sur un vendeur qui comprend le français mais ne le parle pas et qui parle très mal l'anglais. On s'en sortira quand même : après avoir vérifié que le contenu de la carte mémoire fonctionnait bien sur un autre exemplaire, ils me font l'échange sans difficulté. Aujourd'hui, après plusieurs semaines d'utilisation, j'en suis satisfait car il convient bien pour tous mes livres type roman. Par contre il n'est pas pratique pour mes livres de voyage, ceux-ci ayant un format de mise en page un peu particulier qui ne plait pas à mon modèle, rendant inopérant le zoom. Même si j'ai réussi à trouver un processus de conversions qui règle quelque peu le problème, il est long et compliqué (conversions multiples en formats multiples) et je me rappelle que même avec mon ancien e-book, ce n'était pas très pratique car ce type de livres se feuillette (à la différence d'un roman qui se lit en continue) et l'e-book n'est pas adapté pour cela. Je me contente donc de lire mes livres de voyage sur le portable, ce qui suffit bien pour l'instant (puisque je me limite maintenant aux sites classés par l'Unesco, histoire d'avancer un peu plus rapidement dans mon parcours) et consacre mon e-book uniquement à ce pourquoi j'en avais acheté un auparavant : une source de nombreux romans, nouvelles et autres œuvres littéraires dans un support réduit et léger.
Je pars ensuite à la bibliothèque et trouve à proximité un petit boui-boui pour scanner le rapport de police que je dois joindre à ma déclaration de sinistre pour mon assurance.
Puis je cherche à remplacer également mon pocket PC : n'ayant rien trouvé sur Badalona ni dans la zone commerciale où j'avais acheté mon nouvel e-book, je vais alors sur Barcelone mais un peu au hasard et donc sans succès. Je ne sais pourquoi, je me dirige alors vers la petite ville où était le magasin pour mon jerrican et après mettre adressé dans un bar, j'arrive dans une boutique d'électroniques avec un gars très sympa qui n'a aucun pocket PC en stock mais qui m'indique une rue de Barcelone où je devrai pouvoir trouver tout ce que je veux. C'est un peu tard pour y aller maintenant alors je rentre sur mon lieu de bivouac habituel.

- le samedi 15/05, je prends donc le train pour Barcelone et commence par me rendre au consulat de France pour y faire une déclaration de vol de mon passeport. Il leur faut cependant la déclaration à la police locale pour pouvoir l'enregistrer définitivement et je l'ai laissé dans la voiture à Badalona, je me contente donc du début de la procédure et signe le document incomplet : je leur téléphonerai le lundi suivant pour fournir le numéro qui manquait (juste avant de quitter Barcelone, j'y retournerai pour vérifier que tout est bien ok ce qui sera effectivement le cas).
Je me rends ensuite dans la rue toute proche du consulat qu'on m'avait indiquée et dans le 1er magasin d'électronique, je tombe sur un modèle en promotion qui correspond exactement à mes besoins. Le vendeur, qui doit être content de se débarrasser de son dernier exemplaire, me fait même cadeau d'un chargeur 12 V : bref, j'économiserai près de 70 euros par rapport au meilleur prix actuel en France (25% de moins). Seul soucis, il contient une version de Windows Mobile en espagnol et uniquement dans cette langue. Renseignement pris, je pourrais avoir une version en français (payante mais pas trop chère faisant globalement que mon achat sera toujours inférieur aux prix français), mais il faudra attendre que je rentre en France. Depuis que je l'ai, j'en suis très satisfait, il fonctionne parfaitement, il est plus puissant et dispose de fonctionnalités améliorées par rapport à mon ancien modèle au point que je suis presque content qu'on me l'ait volé !

- le mercredi 19/05 : encore un soucis. Lorsque je retourne à midi à la voiture pour récupérer quelque chose que j'y avais oubliée, je constate qu'elle a disparu !!!! Je m'étais garé convenablement à mon goût sur une place habituellement occupée sauf que je débordais légèrement (pour ne pas coincer la voiture à côté) sur des briques sensées délimitées un pseudo-trottoir inexistant. Je soupçonnais alors immédiatement la police locale et la fourrière car on m'avait prévenu qu'ils étaient excessivement zélés. Je pense alors à me faire aider par Sergio : la veille il a eu un soucis avec son appareil à bière pression et il est exceptionnellement présent pour régler le problème avec le service de maintenance ! Ce heureux (pour moi) et malheureux (pour lui) hasard m'arrange bien. Après lui avoir expliqué mon nouveau souci, je patiente un peu et il me conduit dans sa camionnette au centre de la fourrière où la voiture est bien là en évidence. Je paie car que faire d'autre et retourne à la bibliothèque travailler. Quelques jours plus tard, je prendrai en photos des voitures s'étant garées sur la place où j'étais moi-même et lorsque je retournerai au consulat, je leur montrerai pour avoir leur avis sur cette mise en fourrière. Ils me confirmeront que la raison indiquée en espagnol sur le rapport est "stationnement sur le trottoir" ce qui n'était pas du tout le cas et ils m'indiqueront que je peux toujours faire un recours en français même si la procédure risque d'être longue ensuite. Mais j'ai tout le temps !

- le vendredi 21/05, je n'ai pas envie de passer un autre week-end à Barcelone d'autant que celui-là est long du fait du lundi de Pentecôte (férié également en Espagne) et j'ai besoin de changer d'air. A la fin de la journée, en montant dans la voiture, je prends donc la carte, vois qu'il y a une zone montagneuse faisant partie d'un parc naturel un peu au nord-ouest de Barcelone et y file. Avec la nuit, j'ai un peu de mal à trouver où dormir mais m'arrête finalement sur un grand parking à un col où se trouvent un refuge et le départ de divers randonnées. Pendant la nuit je serai obligé de me lever, passablement malade, pour aller bénir la campagne du contenu de mon estomac mais ce n'était sûrement qu'une petite gastro car le lendemain (et les jours qui suivent) tout redeviendra normal.

- le samedi 22/05, petite rando sous quelques gouttes. Le paysage est plutôt sympa avec de gros blocs rocheux sculptés un peu bizarrement mais la balade est vraiment courte même si je la prolonge un peu en suivant un autre itinéraire avant de faire demi-tour à cause d'un orage qui approche. J'arriverai à la voiture quelques minutes avant lui : il grondera beaucoup mais sans beaucoup d'eau.

- le dimanche 23/05, alors que je suis tranquillement entrain de petit déjeuner un groupe d'espagnols vient se garer juste derrière ma voiture m'empêchant de reculer ! Heureusement il n'y a personne à côté de moi alors j'en profite pour manœuvrer d'avant en arrière, quitte le parking beaucoup trop fréquenté de toute façon ce jour-là à mon goût et vais trouver un autre endroit plus sympa où je passerai la journée à lire sans être dérangé.

- le lundi 24/05, journée pas très intéressante hormis que c'est ma première lessive. J'expérimente donc mon matériel et ma technique de lavage/rinçage/essorage/étendage/séchage. Plutôt content de moi même s'il me faudra 3 heures entre le début du premier lavage et la fin du dernier étendage pour venir à bout de 4 paires de chaussettes, 4 slips, 4 teeshirts, 1 pantalon et mes baskets qui ont encore des souvenirs de tome des Bauges... Au prix de l'heure d'un ingénieur, cela n'apparait pas très rentable mais ici je suis tout sauf ingénieur.
J'allais oublier : en faisant ma lessive, j'ai complètement vidé mon seul et unique jerrican d'eau. J'ai cependant voulu utiliser le soir ma Kelly Kettle alors que la notice précise qu'il est indispensable de le remplir d'eau pour son utilisation (je l'avais lue mais j'avais oublié ce point pourtant important). Résultats : j'ai vu de belles flammes sortir au bout d'une dizaine de minutes de la chambre à eau, une partie ayant fondu !!! Je peux toujours l'utiliser dans sa fonction cuisson (fabrication de braises) mais sa fonction primaire de bouilloire n'existe plus. Pas de doutes : j'en rachèterai une. NB :c'est ce petit épisode qui m'a incité à réparer mon second jerrican, réparation évoquée ci-dessus.

- le jeudi 27/05, après près de 2 jours d'analyse de mes anciens e-mails contenant tous les achats faits sur Internet (et il y en a beaucoup) pour retrouver ceux correspondant aux objets volés et après avoir reçu un scan de mon père de la facture du seul objet acheté directement en magasin, content de moi j'envoie un dossier complet à mon assureur : il y en a quand même pour 900 euros ! Je fais comprendre que je suis en Espagne (et ailleurs) pour pas mal de temps et que cela serait bien que mon dossier soit validé sur les documents que je leur transmets en pièces jointes. Choix pas du tout judicieux d'envoyer cela un jour avant le week-end...

- le vendredi 28/05, ... car je reçois un mail daté du vendredi à presque 18 heures, assez agressif, refusant tout d'un bloc (sûrement dû aux nombres de pièces jointes), me déclarant qu'ils veulent du papier original ! Ce sera dur de fournir du papier original quand, dans certains cas (5 objets sur 16, représentant 47% de la valeur totale des objets volés), la facture originale était une facture informatique au format PDF ! Je sens qu'il va y avoir conflit mais je ne me laisserai pas voler une deuxième fois plus de 400 euros ! Histoire à suivre mais je ne m'en occuperai qu'une fois retourné en France.

- le samedi 29/05, je mets une dernière touche à mon site, je passe dire un petit au revoir à Sergio et me prépare à reprendre la route.


La suite se concentrera sur la visite de biens classés à l'Unesco dont je vous parlerai une prochaine fois.
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Arrivée à Barcelone - par monTdM le 05/05/2010

Et c'est parti ! - par monTdM le 19/04/2010

Le départ approche ! - par monTdM le 12/04/2010

 
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